Pendant que Braun lâche du mou, l’UE souhaite créer un dossier médical partagé pour les ressortissants des pays membres.
« Aucune mesure forte », conclut, dépitée, la feuille de chou subventionnée L’Express pour résumer son compte-rendu de la CNR-Santé. Laissant largement fonctionner l’ordre spontané de l’écosystème médical, le décevant Braun, en pleine réintégration des hérétiques non-piqués, donne en effet l’impression d’avoir (provisoirement ?) renoncé à sauver l’humanité des « risques » analysés (ou imaginés ?) par les experts de Davos.
Mais bon, ça, c’est juste l’échelle décisionnelle de la préfecture FR de l’Empire du Bien. L’Express a bien tort de s’en faire, puisque, en vertu du principe de subsidiarité réellement appliqué (qui est bien évidemment l’inverse de celui de la pub européiste), la volonté de Davos sera faite – par l’UE, qui, elle, ne chôme pas. Les associations de consommateurs tirent déjà la sonnette d’alarme : les citoyens auraient peu de chances de pouvoir s’opposer, en connaissance de cause, à la mise en place du dossier partagé. A défaut d’obtenir un consentement forcé (à la Darmanin, si j’ose dire), l’Europe part du principe : « qui ne dit rien, consent ».
Trop mou, Braun transmet le dossier au bon Docteur Gates
Cette « numérisation » est bien entendu accompagnée du mantra néolibéral d’optimisation des coûts par la privatisation – le libéralisme étant devenu la religion du transfert de l’argent public aux multinationales.
Alors même que la Grande-Bretagne vient de renoncer à son application « anti-Covid », les géants du BigData, pour des raisons restant obscures, continuent à puissamment convoiter nos données de santé. Dans ce meilleur des mondes du Great Reset, Big Brother les utilisera naturellement pour notre bien, comme il a su le faire durant la grippe / peste noire de 2020/2022.
Microsoft, d’ailleurs, s’en vante : il est « le premier fournisseur de services Cloud qui répond aux normes de santé régies par la loi française ». Bill « nous sommes trop nombreux » Gates, sauveur de l’humanité, veut notre bien, tout comme Thalès (groupe issu de Dassault Électronique), qui propose depuis longtemps d’intégrer les données de santé à « notre » portefeuille d’identité numérique.
Microsoft parle d’analyse des données par des « applications intelligentes » (comprendre : des IA programmées selon le bon vouloir de nos maîtres) afin de « personnaliser les soins ».
Le libéralisme étant devenu la religion du transfert de l’argent public vers les multinationales ????
Qu’est ce que le libéralisme vient faire là-dedans ?
Cela n’a pas de sens
Ce n’est pas comme si on avait le choix… si cela se fait ce serait sans notre consentement : qu’y a-t-il de libéral là-dedans ?
Cette dérive à mettre le libéralisme à toutes les sauces c’est pénible
Euh… ça me gêne un peu d’avoir à faire ce genre de précisions, mais… la phrase que vous épinglez est ironique.
Et c’est plus qu’un figure de style, étant donné que la réalité est devenue au moins aussi ironique que mon propos…
Commençant à m’habituer à votre style, je vous avoue que cela m’a effleuré l’esprit
Cependant l’intérêt de manier l’ironie est que ce soit facilement perceptible sinon le résultat attendu est inversé à celui qui est attendu
Même en relisant le passage de nouveau, il n’est pas aisé de percevoir l’ironie ; comme je le disais précédemment la seule chose qui peut faire douter sur ce point c’est le fait que vous soyez l’auteur de l’article
Mais étant donné que tout le monde ne va peut-être pas faire le rapprochement cela ne mange pas de pain de préciser la chose
Je pense que c’est fait pour tromper les gens et faciliter la confusion entre le capitalisme avant la mue des années 70 à 80 et celui actuel. Ainsi les gens se focalisent sur « l’état » c’est forcément bien et Davos peut continuer à le transformer grâce à l’argent des impôts détournés comme l’explique Éric dans sa dernière vidéo.
On se suicide alors, Modeste ?
En permanence, oui.
Privatisation n’est pas synonyme de libéralisme.
Par exemple, la banque centrale américaine est privée.
Mais sa production monétaire est entièrement sous contrôle des hommes de l’Etat.
Un système libéral serait une organisation sociale entièrement libérée de la coercition des parasites de l’Etat. Autrement dit une organisation ne reposant que sur des libres consentements.
Il n’y a que ces deux possibilités dans les relations humaines :
libre consentement ou coercition.
Le libéral préfère le libre consentement à la soumission.
En effet, ces gens là (comme dirait Brel) commencent à nous fatiguer à accuser des microbes ou du carbone (qui auraient d’ailleurs besoin d’un bon avocat pour spécifier l’abus de l’invisibilité) pour nous réduire au statut du bétail à marquer au fer rouge.