Palais de Tokyo : Macron défend la pédophilie, valeur européenne – par Modeste Schwartz

Quand quelqu’un, au Palais de Tokyo, vandalise un tableau à motif pédocriminel et que Macron juge nécessaire de se fendre d’un tweet pour y reconnaître une atteinte à « nos valeurs », il faut se demander de quelles valeurs il parle.

En ce 8 mai, où nous célébrons la victoire de la liberté, je condamne l’acte de vandalisme commis hier au Palais de Tokyo. S’en prendre à une œuvre, c’est attenter à nos valeurs. En France, l’art est toujours libre et le respect de la création culturelle, garanti.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 8, 2023

Il ne peut évidemment pas s’agir de la liberté d’expression, quotidiennement bafouée en Macronie, et que son complice le commissaire Breton, à l’échelle de l’Eurosoïouz, s’apprête d’ailleurs à faire disparaître – chose dont le même Macron se vante d’ailleurs dans un autre tweet lunaire de la même journée.

Il ne peut pas davantage s’agir de l’art, dont la vandalisation, quand elle se produit en Ukraine dans le cadre des pogroms russophobes, voire chez nous sous prétextes « climatiques », est au contraire devenue une valeur européenne de plus, que ne critique jamais aucun tweet présidentiel.

C’est donc bien la (pourtant illégale) pédophilie. On devrait savoir gré au mari de Brigitte de cette utile précision, en plein milieu d’une tornade de révisionnisme qui n’a pu que déboussoler ses petits castors. Bombardés de messages de réhabilitation tacite de l’Opération Barbarossa, ils s’engagent dans la Waffen-SNU pour se préparer à la prochaine croisade contre la barbarie asiatique – il est donc grand temps d’établir clairement quel trésor culturel cette barbarie menace.

Gloire à la Victoire de l’Occident sur l’espèce humaine !

Comme le droit n’est jamais qu’un service d’intendance de la culture, il est bien naturel qu’il disparaisse dans les moments de césure culturelle majeure, comme celui que nous vivons : le moment de la mort de la culture occidentale. Anthropophobe (« transhumaine », dans sa propre jactance sectaire de la dernière période), cette culture a saccagé les structures familiales – dont l’existence même est incompatible avec la culture du même : pour qu’il y ait famille, il faut admettre que les femmes ne sont pas des hommes, que les mères ne sont pas des filles, que les enfants ne sont pas des adultes etc..

Simplement, la pulsion érotique masculine, elle, ne disparaît pas pour autant. Déterminée par l’espèce, elle va chercher à posséder ce qui peut encore l’être : à défaut de femmes – grand-remplacées par la citoyenne féministe –, cette pulsion se porte sur la dernière forme de vulnérabilité disponible, qui est celle des enfants. La pédophilie est donc effectivement la valeur suprême de l’Occident, et le résultat inévitable de toute culture féministe.