Depuis l’ouverture du conflit en Ukraine, Moscou et Téhéran accroissent leurs partenariats, ce qui leur permet à la fois de rompre leur isolement face aux sanctions occidentales, et de pousser la construction d’un monde multipolaire pour casser l’hégémon américain. En témoignent le renforcement des liens de l’Iran avec la Russie et la Chine, mais plus encore, la nette amélioration des relations iraniennes avec les pays arabes, en particulier l’Arabie saoudite. Tout ceci ne fait pas l’affaire d’Israël qui s’inquiète des livraisons d’armes entre les deux pays. Récemment, Moscou a commencé à livrer 25 avions de combat Sukhoi 35 vers la République islamique et Téhéran a transféré des équipements militaires aux forces russes, notamment des drones de combat. Cependant, la crainte majeure d’Israël – mais aussi des Etats-Unis – est l’assistance nucléaire militaire de la Russie à l’Iran, avec un transfert de compétences avancées d’enrichissement de l’uranium.
Cet article publié en russe sur le site vpoanalytics.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Selon Al-Monitor, ainsi qu’Israel Hayom, des hauts responsables du ministère israélien des Affaires étrangères, à savoir Simona Halperin et Joshua Zarka, ont effectué début mai, chose rare, une « visite » en Russie pour y rencontrer notamment le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Vershinine.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.