Anna Biolay est-elle moche ? Est-elle une bonne actrice ? Derrière ces questions frivoles, une question plus grave risque de passer inaperçue : de quel droit la Caste cherche-t-elle à criminaliser les opinions – même dans ce domaine, fort subjectif, de l’esthétique ?
Compte tenu du niveau abyssal qu’a atteint le cinéma français, je n’en ai plus consommé depuis les années Chirac – si bien qu’il est fort improbable que j’aie jamais l’occasion de me faire une religion quant à son talent. En tant que femme (considérations assez frivoles, compte tenu du fait que plusieurs des meilleurs acteurs de l’histoire du 7e art ont été, à la ville, des remèdes contre l’amour), elle ne m’inspire pas grand-chose, sans pour autant me sembler particulièrement moche, mais de toute façon : des goûts et des couleurs…
Il est, en revanche, certain qu’elle est une fille-de. Bien sûr, elle n’y peut rien. Mais cela implique l’assez forte pression qui va, de façon fort prévisible, peser sur ses épaules dès ses débuts à l’écran – sachant que tout le monde a bien compris que l’atterrante médiocrité du cinéma français contemporain est avant tout le résultat d’un désastreux cocktail de népotisme et de subvention.
Trouvez-nous beaux, sous peine d’amende !
En tout état de cause, on peut trouver infantile et de mauvais goût le déluge de commentaire peu flatteurs qui a salué sa première montée des marches à Cannes.
Seulement voilà : depuis quand l’infantilisme et le mauvais goût sont-ils des délits ?
Réponse simple : depuis que la tante de cette « petite-fille de Catherine Deneuve et de Marcello Mastroianni » en a décidé ainsi, chargeant Closer de nous faire savoir qu’elle « ne peu[t] pas laisser la haine et la violence détruire la confiance et la fierté d’une enfant de 20 ans ».
« La violence » ? Se serait-on mystérieusement téléportés à Bakhmout, ou sous les matraques de la BRAV-M ?
« La liberté » ? Elle parle des confinements, ou quoi ?
Non. Cette bonne dame nous parle du cyberharcèlement, qui est le nom dont sa Caste a, ces jours-ci, décidé de rebaptiser notre liberté d’expression en ligne, tout en chargeant sa domesticité médiatique (de type Kevin Bossuet) d’exiger la fin de l’anonymat sur Internet, pour que plus personne n’ose commenter les projets philanthropiques de Bill Gates, ou trouver sa nièce moche.
Bonsoir. Ce serait gentil de nous expliquer le contexte si vous pensez qu’il serait utile que votre propos soit compréhensible.
Le contexte, c’est pour les faibles. Et les moches.
Je suis d’accord, votre article manque de contexte. On dirait qu’il est écrit pour des gens qui savent déjà…
@bhenry Parce que Modeste écrit les brèves du Courrier dont le nombre de mots est compté. Mon conseil aux amateurs de contexte: accédez aux articles réservés aux abonnés du Courrier (pour une somme ridiculement modique).
oh, camarade! je suis abonné et à ce titre, autorisé à être amateur de contexte.
depuis les premières chroniques de Modeste, j’ai produit force commentaires où je signale que la prose de modeste est ésotérique, appelant à tellement d’entre-nous initiés que je n’y vois plus que des imprécations. si nous avions déjà une connaissance approfondie des sujets traités, nous n’aurions pas besoin de lire ces chroniques. moyennement quoi nous ne percevons plus que les imprécations et ne profitons d’aucun arc boutant structurant notre pensée. Modeste, j’aime bien, mais je ne comprends rien dans 70% des cas.
Et alors pour le fait divers parisiano-cannois, je ne sais pas de quoi il s’agit mais on s’en fout un peu. ma philosophie restera “les problèmes d’argent des riches, ça m’a toujours fait marrer”… sauf à ce que les problèmes d’égo du monde de l’égo deviennent problème de liberté, sujet de l’imprécation du jour, si je ne me trompe.
Un peu habituée à lire des textes, je trouve dans cette brève largement assez de contexte. Une “fille de”, vient parader à Cannes (ou opèrent son papa, sa maman et sa grand-mère au moins… éléments pas tous présents dans le billet de ModesteS.) D’aucuns voyant sa photo, la trouvent moche (et franchement c’est bien mon avis, même si je sais c’est mal de s’en prendre au physique… la bienséance, franchement aussi, je m’en tape…)
Les méchants (donc je suis) se payent salement sa tête sur les résosocio… et sa tante ( dont j’apprends ici l’existence. Il paraît qu’elle est actrice) demande qu’on CENSURE les méchants médisants des redosocio. Ils veulent bien être moches et cons mais il ne faut pas leur dire.
Morale du billet, les moches et puissants aimeraient bien imposer le silence aux GUEUX.
Rectif. La tant est chanteuse.
On en apprend un peu plus ici, sur le contexte :
https://www.parismatch.com/people/benjamin-biolay-sa-fille-anna-cible-d-horreurs-absolues-depuis-ses-debuts-cannes-225365
Mais c’est vraiment une tempête dans un verre d’eau…
Force est que constater qu’elle ne correspond pas aux canons de la beauté cannoise, et que sa présence semble dès lors ne relever que du fait qu’elle est « fille de » – ce qui passe crème pour la fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp, ne passe pas ici car elle est juste une jeune fille fraiche, elle non plus ne semble pas faite pour incarner Madame Dubarry. La « bonne naissance » ne suffit pas, la montée des marches surtout pour une femme, réclame des atours.
M.Schwartz nous donne la preuve dans cet article qu’il est possible d’exprimer son opinion en toute liberté. Il condamne le cinéma français sans apporter le moindre argument autre que sa morgue coutumière. Cet homme doit être vraiment mal pour exprimer sans cesse sa détestation du monde sans rien exprimer d’autre que ce qui pourrait s’aporenter avec de la paranoïa. C’est affligeant et parfaitement représentatif de la croissance de la Mediocratie.
Je trouver au contraire cette brève rafraichissante et circonstanciée. Modeste S, ça marche au vitriol, ça agite le vulgum pecus, ça épingle au risque d’ en déconcerter/deconnecter qqes-uns qui n’ ont pas compris le modus operandi parce que ça présuppose tout autre chose qu’ une seule paresse intellectuelle, parce que c’ est tt simplement exigeant.
Moi J’ aime quand c’ est et provocateur, intelligent et caustique, donc là, j’ y trouve mon compte, comme jamais..
Sur le cinéma français? Je le rejoins à donf, c’ est de la merde, je le dis tous les jours à ma ..coloc de 40 ans Belette, au point que nos discussions sur le sujet ressemblent à autant d’ insurrections verbalement vitaminées.
Le cinéma français ne sait plus faire que de la merde, du cinéma de copains, copains connivents, j’ ai envie de dire, du cinéma coopté, et là ça fait terriblement ..ch..er.
Même les cinémas syrien ou polonais, voire d’ europe du nord intéressent et viennent le déposer. Parfois, un ici, un ange égaré passe encore, mais c’ est si rare qu’ il faut mieux ne plus gager mais ..dégager.
Sur la petite, elle est comme elle est et là encore Modeste a aussi raison c’ est juste une question de confrontation entre pointures, petites et grandes..
Parfois, ici, pardi bien sûr!..!
Pardon pour les fautes d’orthographe dues au manque de vigilance sur les mots proposés par mon logiciel d’écriture.
Je suis entièrement d’accord avec Modest Schwartz.
De toute manière il ne dit que la vérité : elle n’est pas jolie, elle est fille de.
Et il est vrai que le cinéma français est devenu moisi, sans doute à cause de ces privilégié(e)s qui se font pistonner en un claquement de doigts.
Je vous recommande le film récent “En corps” pour vous rabibocher avec le cinéma français. Vous constaterez que la France est encore capable de produire des films d’excellente qualité avec de très bons acteurs.
Il faut dire que la mère Chiara Mastroianni n’est pas top et encore moins sur cette photo !!
Quant à la grand-mère, elle a la peau tellement tendue qu’il faudra bientôt ne pas oublier de dire que c’est Deneuve…
En effet, ya plus grave en ce moment, surtout quand nous on ne sait pas comment boucler la fin du mois dès le 1er, alors qu’eux se prennent les pieds sur le tapis rouge….
Un évènement pour les moutons…
…. Je can “cannes” !!!!….
La.fille.de gainsbarre.est plus moche encore….
La.petite, c.est une gargouille comme son darron…