Les États-Unis arment de toute urgence l’armée taïwanaise pour – lui donnant ainsi les moyens de sa défense – qu’elle puisse causer de gros dégâts et à peu de frais. Dans le même temps, l’UE exhorte Pékin à ne recourir, en aucune circonstance, à la force contre Taïwan. Cela rappelle l’alignement des forces qui s’est développé autour de l’Ukraine avant le début de l’« opération spéciale » russe. Pékin aimerait échapper à ce qui n’est encore qu’une éventualité, mais il y est de plus en plus contraint.
Cet article publié en russe par le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
L’Union européenne a mis en garde la Chine contre les « grandes conséquences » d’un recours à la force contre Taïwan. La déclaration du commissaire européen semble contenir une menace, mais, en fait, il s’agit toujours de diplomatie : ainsi, le ministre des Affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, insiste sur la nécessité de résoudre, par le dialogue, toutes les contradictions entre Pékin et Taipei.
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