Quand le JDD nous parle de cette « fatigue du pourboire » qui frapperait l’Amérique, la vraie nouvelle, c’est qu’aux Etats-Unis, ces temps-ci, on parle énormément de pourboire – aspect parfaitement prévisible de la soviétisation accélérée des métropoles occidentales.
En 2020, Trump, collaborant – comme tous les amis de J. Epstein – avec ce Great Reset qui allait lui coûter la présidence, a laissé la Fed ouvrir à chaque américain un compte en banque pour la réception de son plat de lentilles : renoncer à travailler, à voyager – et finalement à vivre –, en échange d’un peu d’argent magique.
Constance historique : à chaque fois qu’un prince décide de fixer les prix, donc d’instaurer un rationnement, le marché se reconstitue en marge de la loi. Proscrite des étalages, la vérité des prix – avant constitution d’un véritable marché noir – réapparaît d’abord sous forme de pourboires institutionnalisés, que leurs bénéficiaires considèrent de plus en plus comme un dû.
S’il n’est pas impossible que certains américains, frappés par la crise, soient devenus un peu radins, c’est plutôt cette institutionnalisation du pourboire qui transparaît dans ces conversations, de plus en plus omniprésentes, sur la « fatigue du pourboire ».
Proverbe roumain : « Toutes les bouches doivent manger »
Cette fatigue doit donc probablement être ajoutée à la « fatigue covidique » et à la « fatigue de guerre », sur la liste des symptômes de lassitude morbide qu’on observe sur tout corps social exposé au néo-bolchévisme vert et inclusif de Klaus Schwab et de ses féaux davosiens.
Lors de mes premiers séjours en Roumanie, dans les années 1990, tous mes amis refusaient de croire que j’aie pu être soigné (d’une entorse) dans un hôpital sans verser de mită (nom du pourboire obligatoire, à remettre au médecin – dont c’était le véritable salaire – dans une petite enveloppe). C’était pourtant vrai : encore très naïfs, les médecins roumains – à cette époque où, pour la plupart, ils n’avaient encore vu l’Occident qu’à la télé – avaient honte de cette pratique en présence d’un occidental.
Grâce à Schwab et à ses disciples, nous vivons désormais réunis dans la grande famille euroslave des cobayes d’un socialisme aussi agressivement scientifique que celui de la Roumanie d’avant 1989. Roumains, français, américains, nous comprenons tous que, du moment que tout va être gratuit, c’est qu’on n’obtiendra rien sans graisser une patte.
Je ne comprends rien à cet article. Je dois être trop vieux.
D’autant que Trump n’a jamais été l’ami d’Epstein, au contraire, ce qui prouve un parti pris certain que même les pires ennemis de Trump ont abandonné depuis longtemps. Ce Modeste (mais pas tant que ça) Swartz se fend quotidiennement de 12000 articles sur le Courrier des stratèges avec des logorrhées parfois qui relèvent du Delirium Tremens…bon…c’est un choix réfléchi j’imagIne !
Je pense que l’article dit que les gens ont en marre d’être essoré pour alimenter un assistanat de plus en plus élevé (et si ce n’est pas l’assistanat c’est être essoré pour alimenter un état corrompu qui en plus ne redistribue pas ; donc double peine)
Du coup les gens essorés lâchent de moins en moins en pourboire
Problème au bout d’un moment : ceux qui délivrent un service mais qui sont mal payés réclament avant exercice dudit service un petit quelque chose afin de griller la liste d’attente ou tout simplement d’obtenir le dit service
Modeste vous corrigerez si c’est mal interprété mais c’est ma compréhension après lecture
Même avec une régulation à tous les étages le système finit par se réorganiser car les gens n’ont pas envie de crever de faim ; c’est la nature humaine survivaliste qui reprend ses droits
moi non plus; à force de jouer aux énigmes mélangés aux “erreurs” (comme sur Trump) il n’y a plus rien à y comprendre;
heureux ceux, comme Emmanuel42, qui semble trouvé un sens à ces écrits;
et si Emmanuel a raison, cela prouverai qu’on peut dire les choses en 4 lignes clairement !!!
Très intéressant et à surveiller de près. Surtout quand on pense à ces Africains qui fuient en masse leur continent en espérant s’évader du bakchich.
En France aussi ! Il y a quelques semaines, dans une vidéo du Cercle Aristote, Pierre-Yves Rougeyron a mentionné la corruption croissante dans la gendarmerie française. L’information lui a été donnée par une ex-gendarme qui a démissionné, dégoûtée de cette évolution. “Si vous voulez que votre affaire avance, il va falloir raquer”, a rapporté PYR.
Je ne comprends pas non plus le message de cet article.
Le pourboire aux USA est une obligation car les serveurs ne reçoivent pas, en majortié, de salaire. Donc, les clients aimeraient mieux payer la facture, salaries inclus, plutôt que de devoir rajouter un ‘pourboire’ sur la facturette avant de payer avec la carte bancaire. Il faut préciser que si vous ne le faites pas ou si vous laissez un pourboire trop petit, le serveur va vous foutre la honte et vous ne pourrez plus revenir dans ce restaurant. D’où probablement le rejet de cette pratique car les gens sont de plus en plus conscients que tout salarié doit recevoir un salaire de son employeur, pas des clients de son patron!
PS: j’ai habité aux USA et je suis prof d’anglais.
Pour plus d’informations, voici une réponse en anglais:
https://www.quora.com/Why-should-we-tip-a-waiter-when-he-she-gets-paid
Je comprend. Et ça ne rend pas moins fort. J’ai du boulot à chier, à demain. Bon courage à vous.
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J’ai fait carême, rien bouffé depuis 2 jours. ça va le faire avec les apôtres. Laissez nous faire notre travail. Toujours à la charge, Messieurs. https://www.youtube.com/watch?v=aDQE82ElyJg