Le président Erdogan a donc été réélu, comme nous l’avions envisagé vendredi. A 52%, la victoire est plus nette que ne le dit le chiffre. Au lendemain des tremblements de terre du mois de février, les pronostics étaient très défavorables au président candidat à sa réélection. Ajoutons que les Etats-Unis ont exercé, par de multiples canaux, une énorme pression, en espérant faire gagner le candidat alternatif, Kemal Kilicdaroglu. Mais ce que nous dit la victoire d’Erdogan, c’est (1) le retour du principe de souveraineté des Etats ; (2) celui de la complexité diplomatique. Car le président turc se sera montré un champion du « en même temps » à faire pâlir le président français Emmanuel Macron
Comme nous vous l’expliquions vendredi 26 mai, le soutien du candidat arrivé en troisième position, Sinan Organen, a été décisif pour trancher entre le président Erdogan et son rival Kilicdaroglu.
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Les etats n’ont pas d’amis permanent seulement des INTERETS permanent.
Sur votre commentaire, vous dites que la flotte militaire russe n’est pas autorisée à franchir le détroit du Bosphore. Je pensais que c’était plutôt la marine US, ou de l’OTAN qui étaient interdites de passage. Sinon la Russie n’a pas accès à la méditerranée !?