Borrell/Habeck : le Green Deal, 35 fois plus cher que « l’Ukraine », par Modeste Schwartz

35, c’est le chiffre par lequel il fallait – d’après des propos de Josep Borrell datant d’avril 2022 – multiplier le total des aides européennes (civiles et militaires) à l’Ukraine pour obtenir le total, pour la même période, des versements de l’UE à la Russie au titre d’achats énergétiques censés fléchir sous le coup de sanctions – qui ne sanctionnent pratiquement pas la Russie, mais énormément l’Europe.

Gageons que ce ratio n’a pas dû beaucoup évoluer depuis lors.

A partir de là, je suis bien obligé de laisser chacun libre de ses conclusions.

A mon avis, un enfant de 10 ans devrait en conclure qu’il ne s’agit pas du tout d’amener l’Ukraine à je ne sais quelle victoire, mais uniquement de ce Green Deal pour lequel tous les pions européens de Davos militaient depuis des années (sans grand succès, vu la gravité du suicide économique exigé par leur délire), et qu’ils ont fini par obtenir sous prétexte de soutien invérifiable à un Etat kiévien auquel ne nous liait aucun traité contraignant.

2 semaines pour redresser la courbe de la « Souveraineté Européenne » !

Même au bout de 15 mois de lutte contre le virus la Russie, certains continueront pourtant à considérer que Macron, von der Leyen, Borrell et autres domestiques de Schwab sont des débiles dignes d’un gouvernement Borne, incapables de remarquer la différence entre 1 et 35. C’est là, pourtant, une conclusion contre laquelle la prise en compte de leurs déclarations de patrimoine (même truquées) devrait pourtant mettre en garde : en général, ces gens-là semblent savoir compter…

Ceux qui – généralement prisonniers d’une vision illusoire (« géopolitique » ou autre) de notre monde – ont décidé de s’enferrer dans cette voie consistant à expédier avec condescendance des gens infiniment plus riches et puissants qu’eux ne se laisseront probablement pas ébranler non plus par l’exemple suivant.

Car, après tout, il n’est cette fois-ci question « que » de 5 milliards – et encore : sur plusieurs années. C’est la somme que l’Allemagne, par la voix de son ministre « de l’Economie et du Climat » (sic), le khmer vert Robert Habeck, déclare vouloir à terme investir dans la production d’hydrogène… en-dehors de l’UE. Ces sommes seront donc consacrées à augmenter la vulnérabilité énergétique de l’Europe, pendant que Borrell nous exhorte à la réduire en nous privant d’encore plus d’hydrocarbures russes.