Vladimir Poutine doit normalement se rendre en Afrique du Sud pour une visite diplomatique au mois d’août prochain. Or, l’Afrique du Sud fait partie des pays signataires du Statut de Rome de la Cour pénale internationale : les autorités sud-africaines seraient ainsi tenues d’interpeller le président russe. Et bien évidemment, les médias mainstream relayent cette éventuelle arrestation de Poutine, avec un espoir non dissimulé. Mais l’Afrique du Sud est membre des BRICS depuis… 2010. Elle songe désormais à prendre du champ par rapport à l’Occident, au risque de subir des représailles commerciales. Cette émancipation pourrait faire école sur tout le continent africain ?
Cet article publié en russe par le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le conflit juridique auquel sont confrontées les autorités de la République d’Afrique du Sud est l’exemple le plus frappant de l’affrontement entre l’« Ancien » et le « Nouvel » ordre mondial. La Cour pénale internationale (CPI) est un produit typique de cet « ordre mondial fondé sur des règles » que l’Occident préconise depuis 30 ans. La participation de l’Afrique du Sud aux BRICS et sa capacité à remplir les obligations correspondantes sont un phénomène d’une nouvelle ère qui crée des possibilités alternatives à l’occident en tant qu’influence mondiale.
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