Respectueux de la nouvelle religion climatiste, le Plan Local d’Urbanisme adopté ce lundi par le Conseil de Paris poursuit l’objectif d’une capitale « mieux adaptée au changement climatique ». Certains détails de ce plan de salut public ont néanmoins de quoi laisser perplexe.
De prime abord, la création de 300 hectares d’espaces verts semble tomber sous le sens du point de vue du crédo climatique. Même si on voit mal comment ces 300 hectares compenseront les étendues forestières d’une surface incomparablement supérieure qu’on peut s’attendre à voir disparaître en zone tropicale pendant la même période.
Mais de nos jours, après tout, il est aussi de bon ton d’éviter de demander comment le suicide de l’industrie automobile européenne « sauvera une planète » où, pendant ce temps, l’Indonésie (qui a déjà pourvu à ses besoins domestiques) se couvre de centrales thermiques au charbon (pour l’export d’électricité vers les zones à forte croissance d’Asie orientale).
L’autre objectif majeur du PLU – le logement social – n’aurait pas été vraiment surprenant à l’époque où la gauche affirmait être au service de l’humanité, et non « de la Planète » (comprendre : de Davos). Maintenant qu’elle est climatiste, en revanche, on peine un peu plus à percevoir la cohérence logique du projet.
Cachez ces étages que je ne saurais voir !
Plus généralement, on n’en finit plus de s’étonner de la curieuse insensibilité des tous ces davosiens verts et inclusifs au problème de la croissance incontrôlée des mégapoles. Il est vrai que, même si cette dernière n’est pas très verte, s’y opposer les exposerait vite à un déficit d’inclusivité – étant donné que, compte tenu de la démographie blanche, cela reviendrait de facto à s’opposer à l’immigration de masse, appelée à remplir ces logements sociaux.
A moins, bien sûr, que l’africanisation accélérée de la ville et du continent ne soit, en elle-même, considérée comme une forme « d’adaptation au changement climatique » : à météo réchauffée, population créolisée. Ce curieux raisonnement, après tout, cadrerait finalement assez bien avec la récente dérive d’une partie de LFI en direction du racisme scientifique.
En fin de compte, cette contradiction entre discours climatiste et pratique remplaciste est venue se cristalliser sous la forme d’une assez cocasse controverse des surélévations, finalement « tranchée » par la conclusion de normand d’une conseillère MoDem : les surélévations « doivent être délivrées avec infiniment de précaution ».
J’entends d’ici la réponse de ces dames d’Osez le féminisme à la brève de M. Schwartz : “ce gros mytho est un vrai clystère pour le Paris vert-et-inclusif!”
Comparé à Vienne et Londres . Paris est très en retard concernant les espaces verts . D’un facteur 25 environ !!!!
J’en profite pour glisser un flyer vite fait. Vous n’êtes pas seul. Allez sur Touiteur voir ???? le hashtag #ReconqueteEnAction qui bat son plein. Merci.