Production Auto : la 4e Révolution Industrielle nous ramène en 1973, par Modeste Schwartz

 « Pourquoi la production auto française régresse aux niveaux de… 1973 ? ». C’est la question que pose, avec une certaine candeur (mais sans y répondre !), le magazine Challenge. Comme nul n’oserait, bien sûr, songer qu’on a peut-être eu tort de paralyser la planète entière à cause d’une grippe, le magazine s’empresse de préciser que la chute brutale des trois dernières années (« conjoncturelle ») « s’inscrit dans un long mouvement structurel de déclin ».

À vrai dire, quand on passe du « structurel » au « conjoncturel » – en bon français : de la désindustrialisation lente au Great Reset –, les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’oligarchie économique occidentale qui, depuis 30 ans, trahit au profit de la Chine a, plus récemment, estimé avoir besoin de « pandémies » et de « guerres » pour couvrir sa retraite. Sa retraite étant un totalitarisme peint en vert, dans lequel « on s’interdit » pour de nobles raisons écologiques de faire ce qu’on n’a de toute façon plus les moyens de faire – et notamment : se déplacer en automobile.

Production Auto : le Grand Bond en Avant de la marche à pied

L’aspect le plus ironique de cette débandade, ce sont assurément les fanfares futuristes dont le tintamarre accompagne notre retraite en désordre : pendant qu’on régresse industriellement d’un demi-siècle, la presstitution occidentale reprend les mantras de la « 4^e Révolution Industrielle », qui ruissellent depuis Davos en même temps que les subventions à la presse « indépendante » (indépendante, en tout cas, de ses lecteurs).

Le choix n’a pas forcément été très informé, mais l’Occident a bel et bien choisi de confier son destin au léniniste Schwab et à sa bande d’idéologues marxistes. Il aurait donc tort, ensuite, de s’étonner d’avoir à s’inscrire sur liste d’attente pour finalement recevoir, dans une dizaine d’années, sa Lada payable en 666 mensualités. Électrique, bien entendu.