Mais que vient faire le film d’un match de boxe (à l’issue sanglante) dans l’espace sacré de l’église Saint Eustache à Paris? Le clergé parisien d’aujourd’hui a-t-il perdu tout sens du sacré et du profane, toute compréhension de l’importance vitale de préserver l’espace des églises pour que puisse s’y dérouler le grand-oeuvre du Christ, le dévoilement définitif des mécanismes mimétiques de la violence, afin de libérer l’humanité ?
J’aime beaucoup l’église Saint Eustache près des Halles, à Paris. J’aime son volume imposant au coeur du Quartier des Halles. J’y goûte une densité de personnalités illustres, associées à l’édifice, dont la page Wikipedia dresse sobrement la liste:
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Cette société est devenu folle.
Le respect et le bon sens n’existent plus…
Ce sera toujours “moins pire” qu’une partouze avec des gamins.
Plus sérieusement (quoique) il semble que cette décadence qui se généralise est le signe de la chute d’une civilisation. Il est temps que le peuple se réveille. Étape N°1: éteindre la TV …
Peut-être voulez-vous oublier tout le mal qu’à fait l’Église en torturant et brûlant les “hérétiques”, c’est à dire les esprits libres mais aussi en faisant référence au service de Dieu dans toutes les guerres. Bien sûr il y a beaucoup de Chrétiens sincères mais comme il est difficile de compter toutes les horreurs réalisées depuis 2000 ans par l’Église, son institution, ses clercs et de nombreux Chrétiens ayant le pouvoir.
D’autant plus que ça fait longtemps que le Christ a du fuir ces bâtiments, symboles d’une église bibliquement hérétique!
Nous avons la liberté d’origine. Y compris celle de faire de la vérité une arme politique de prédation. Ainsi que ceux qui se plaignent que dieu n’intervient pas dans nos comportements stupides, alors ne chérissont pas la liberté.
Article lumineux. Il est clair que l’Eglise perd totalement sa boussole en se pliant aux injonctions plus ou moins délirantes des « artistes » contemporains – et plus généralement en oubliant les fondations métaphysiques et intellectuelles sur lesquelles elle s’est construite.
Je vais d’urgence me procurer l’ouvrage de René Girard que vous évoquez. Merci!
Bravo pour ce très beau texte ! (très pédagogique aussi)
Magnifique chronique riche d’enseignements. ???????? Merci. Tenez nous informés svp du résultat de vos démarches. J’irai moi même vérifier à l’occasion.
Bravo Mr Husson.
J’ai fait renoncer, il y a quelques années, le curé de Saint-Pierre de Montrouge à l’illumination d’un vert tout islamique qu’il avait choisie pour son clocher.
Une discussion les yeux dans les yeux assortie d’un courrier indiquant qu’une délégation de paroissiens remontés n’allait pas en rester là, ont suffit.
Les curés qui versent dans le modernisme n’ont pas beaucoup de corones, croyez-moi.
Vous avez ma signature si besoin.
Amitiés
La compréhension qu’avait René Girard du sacrifice chrétien, opposé au sacrifice archaïque, n’est sans doute pas étrangère à une certaine prise de position de sa part sur le plan liturgique. En 2006, il signa en effet une pétition favorable au rite traditionnel de la messe, rite selon lequel le prêtre n’est pas tourné vers les fidèles lors de la célébration. On peut se demander si la pratique de la célébration face au public depuis les années 60 n’a pas eu pour effet imprévu de “désacraliser” l’espace intérieur de l’église aux yeux mêmes du clergé.
A la fin d’un grand cycle cosmique, la dégénérescence, le chaos et la confusion sont omniprésents, à l’intérieur, comme à l’extérieur de l’individualité humaine; quelques uns y échappent, ceux dont l’ouverture les a conduit à vivre naturellement en Dieu.