Le fait d’avoir un jour baffé une femme invalide-t-il l’action politique d’Adrien Quatennens dans « le combat des retraites » ? Je ne le pense pas. Quatennens ne le pense probablement pas non plus – mais il n’osera pas le dire, de peur des chemises roses.
Dans son article séminal du 30 mai sur le fascisme gris, Edouard Husson écrivait que « les fascistes qui s’emparent des gouvernements et des institutions internationales pour imposer un agenda éco-punitif ont leurs chemises brunes, ou plutôt vertes ». Il faudrait leur ajouter les chemises roses, chargées d’imposer l’agenda du féminisme punitif (et de tous ses dérivés : LGBT, queer etc.), non pas par la force de la loi, mais par une sorte de terrorisme « populaire » toléré par l’Etat : c’était aussi le principe de fonctionnement des gardes rouges maoïstes.
C’est de toute évidence à de telles chemises roses qu’Adrien Quatennens a eu à faire avant-hier sur ses terres, à Lille, lors « d’un concert (…) qui devait clôturer la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites ». Le chahut dont il a été victime, et devant lequel il a dû battre en retraite, n’était pas réglementaire, et probablement illégal. Comme je l’ai déjà rappelé dans plusieurs brèves, Quatennens, vis-à-vis de la justice de la République, a depuis longtemps réglé l’ardoise de ses dérapages comportementaux dans le cadre d’une relation de couple aujourd’hui terminée.
Quatennens, « ennemi de classe » du peuple queer
« L’accusation » qui lui a valu ce chahut est donc de l’ordre de la fatwa : elle relève d’une justice religieuse – non pas minutieusement codifiée comme la vieille charia islamique, mais en constante réinterprétation « spontanée », évoquant donc plutôt les phénomènes sectaires.
Mais il convient de juger les hommes à l’aulne de leurs propres principes. Or, d’un point de vue marxiste-léniniste, Quatennens, faisant partie de ceux qui ont toléré, voire encouragé le grand-remplacement de la cause ouvrière par les agendas mythologiques vert et rose, est effectivement puni par où il a péché : phénomène que les Grecs appelaient Némésis.
C’est pourquoi, à l’instar des vieux bolchéviques chinois débordés et humiliés par les jeunes crétins fanatisés de Mao, Quatennens, au lieu de faire acte d’autorité, voire de porter plainte, en est réduit à piteusement quitter la salle, abattu par le retour de boomerang de sa propre irresponsabilité politique.
Dans sa brève, M. Schwartz n’évoque pas le cas pour ainsi dire symétrique de Taha Bouhafs, dont la FI, en vertu du principe du centralisme démocratique, vient de décréter le statut de “non affaire”. Curieusement, en l’espèce, le militant insoumis, pourtant à jour de tous ses boosters féministes, est prié de croire, non seulement que la sacro-sainte “parole des femmes” n’a pas à “s’exprimer” publiquement, mais aussi qu’il vaut mieux, pour celles qui s’étaient aventurées à l’ouvrir, LA FERMER. On aurait pu s’attendre à ce que, en guise de réponse prophylactique à ces soupçons de masculinité toxique et conformément à la jurisprudence De Haas, telle ou telle figure de la clitoridocratie insoumise proposât d’élargir les couloirs du siège du Parti, mais apparemment cette précaution oratoire et architecturale n’aura pas été jugée nécessaire par le Politburo….
Je ne sais pas ce que vaut Quatennens mais probablement est il grillé de chez barbeuc dans sa famille d’origine, la gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche. Pas facile de se recaser après ça. Autant profiter des 4 ans offerts qui lui restent pour préparer une reconversion.
Quitte à préparer une “conversion”, qu’il nous fasse carrément sa “transition” – c’est encore mieux pour un éventuel recasage parmi les sien.ne.s! Cela dit, n’étant point dans le secret des dieux.éesses, j’ignore si quatre années peuvent suffire à la production d’une belle rouquine insoumise…
@Josué W.-N. Le mouvement lgbtq… n’est pas un long fleuve tranquille, toutes ces couleurs, tous ces genres, cohabitation conflictuelle garantie. Et puis disons–le, Quatennens est tellement white ⬜ que même Manolo n’en voudrait pas à Évry. Non, à sa place j’irais chez Reconquête! ???????? Il sera le bienvenu parmi nous. ????????????
Cet esprit de charité vous honore! Toutefois, il est à craindre que le Quatennens – même s’il semble nettement moins bas de plafond que le tout-venant de la FI – ne choisisse la voie de la facilité : recasage à la tête de quelque ONG bidon ou start-up “inclusive”. Car, comme vous le savez, par-delà les luttes intestines, la gôche du capital sait, comme personne d’autre, nourrir les siens – surtout avec le pognon du contribuable…
Vous évoquez opportunément le cas Manolo. Je m’inquiète : au lendemain de l’affaire d’Annecy, il semble qu’on ne l’ait toujours pas ressorti de sa boîte…