L’Occident, conscient de la perte de son hégémonie, espère le déclin de l’économie chinoise. Tout comme il avait souhaité également la faillite de l’économie russe à grand renfort de sanctions. Les médias mainstream nous ont déjà habitué à prédire tout et n’importe quoi concernant ces deux pays, sans pour autant analyser objectivement, de manière comparative, les dilemmes qui se posent aux économies des États-Unis et de l’UE, en particulier pour cette dernière en raison de la Loi IRA américaine. Mais il est vrai que la Chine traverse en ce moment une mauvaise passe. En mai, les exportations chinoises ont reculé pour la première fois depuis février. Un sondage de Reuters prévoyait une baisse de 0,4 % par rapport à l’année précédente. Or, les données douanières ont montré que le chiffre était en fait de -7,5 %. Ce qui suscite bien des interrogations comme le montre l’article d’Olga Samofalova paru dans vz.ru, en particulier vis-à-vis de l’évolution de la confrontation à long terme entre les États-Unis et l’Empire du milieu.
Cet article publié par le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
L’économie chinoise déçoit les économistes. Ils s’attendaient à un boom après la levée des restrictions covid, et maintenant ils attendent la fin du miracle économique chinois. Pourquoi les Chinois dépensent-ils moins, quels problèmes structurels tirent l’économie chinoise vers le bas, et quel impact cela a-t-il sur les autres économies, ainsi que sur le pétrole et les métaux ? L’année dernière, l’économie chinoise n’a pas atteint son objectif de 5,5 % et le PIB du pays n’a augmenté que de 3 %. Pour apprécier ces chiffres, rappelons qu’en 2021, l’économie chinoise avait augmenté de 8,1 %, et avant cela, les taux de croissance étaient encore plus élevés.
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