Vous vous souvenez des produits « essentiels » et « non-essentiels » de l’âge d’or du Rhume19 ? Ce qui est alors apparu à beaucoup comme une nouveauté radicale n’était en réalité que la généralisation d’un type d’ingérence bancaire dans la vie privée que connaissaient déjà bien tous ceux qui ont fréquenté le monde magique du crédit immobilier.
C’est un éditorial du site SeLoger qui vient nous rappeler cette vérité simple : les banquiers n’ont pas attendu le déclenchement officiel du Great Reset pour faire leurs besoins sur tous ces droits (notamment : à la protection de la vie privée) dont le système occidental se gargarise.
Face au durcissement des conditions de crédit (inévitable dans un contexte de remontée des taux), l’éditorialiste nous materne, nous apprenant à « soigner [n]otre profil pour maximiser [n]os chances d’obtenir le précieux sésame ».
Et il est bien clair que ce « profil » ne se résume pas à notre santé financière globale (équilibre recettes/dépenses), mais s’étend volontiers au détail le plus privé de nos dépenses, donc de notre mode de vie : il faudrait éviter les jeux d’argent (passe encore…), les crypto-monnaies (probablement pas celles que s’apprêtent à émettre les banques centrales, cela dit…), mais aussi (tenez-vous bien) « divers abonnements (streaming, magazines…) ». En d’autres termes :
Pour plaire à votre banquier, lisez la presse subventionnée !
(Et pas le CDS !)
Or, face à ce tableau assez inquiétant, notons bien que, pour l’instant, nous disposons de deux libertés garanties par l’économie de marché, et susceptibles de contrebalancer cette tendance scrutatrice du prédateur bancaire :
- On n’est pas obligé de vivre à crédit : l’épargne reste possible, quoique d’ores et déjà compromise (et ce, à dessein !) par l’inflation.
- On peut choisir son créancier : quoiqu’en situation d’oligopoles, les banques privées se font encore concurrence.
La mauvaise nouvelle, c’est que le Great Reset se propose justement – via l’institution des crypto-monnaies de banque centrale (CBDC) – de mettre fin à ces deux libertés
- en rendant l’épargne impossible, au moyen de coins assortis (entre autres conditions d’utilisation…) d’une date de péremption, et
- en faisant disparaître tout étage intermédiaire (banque privée) entre la Banque centrale (l’Etat) et le citoyen devenu fourmi productrice/consommatrice de la ruche post-humaine – conséquence logique des CBDC, malgré les dénégations ambiguës de la BCE en la matière.
Bonjour.
Et comment fera la BCE pour m’empécher de me faire régler en “ce que je veux” par mes partenaires commerciaux ?? Les CBDC seront une arnaque à fonctionnaires , assez cons pour s’autodétruire. Moi je stocke depuis longtemps quelques “monnaies” intemporelles qui ne seront refusées par aucun homme libre. On est d’accord que mon marché potentiel se réduira mais il se bonifira en même temps. Fini de bosser pour des cons et d’acheter des merdes avec de la dette. Et je peux dire que mes clients ou founisseurs ne seront pas les bullots fonctionnarisés.
Pêche chasse et traditions était un bon slogan.
Et vous faites bien!
Je ne peux qu’encourager mes lecteurs à suivre votre exemple!
Quand vous dites “monnaies intemporelles”, pouvez vous préciser svp?
Le métal jaune ou le gris, probablement 😉
Super pratique
Je ne sais pas dans quel monde vous vivez et qui sont vos clients mais faut vivre à Broceliande pour vivre comme ça
Pour les banques intrusives : il me semble que gérer plusieurs comptes bancaires pour que la banque qui se fait solliciter le prêt ne soit pas au courant de vos différents achats ou abonnements n’est pas si compliqué à gérer
De plus quand on prend l’argent des autres pour acheter quelque chose que l’on a pas les moyens de se payer il est normal de montrer patte blanche
Je n’ai pas envie que mon argent serve à prêter à un alcoolo ou un type qui ne fout rien de ces journées
Si les gens ne sont pas contents, ils économisent pendant des années et achètent cash leur maison ou appartement
A UG..Bien dit…de “mon temps” on épargnait pour se payer qq chose….