Au cours d’une visite d’usine dans le plus pur style soviétique – avec rigoureux maintien à distance des gueux réfractaires –, le Premier Secrétaire du Politburo Renaissant – un certain Macron – s’est adressé à l’EHPAD qui lui tient lieu d’électorat et au pays dont il organise la sortie de scène palliative, avec un message important pour eux : le volet français du Great Reset se déroulera jusqu’au bout sous morphine.
Et même : sous morphine patriotique et en même temps européenne, dans l’esprit de ce « souverainisme européen » (alias : « féminisme de Rocco Siffredi »), sous l’étendard duquel s’est déroulée l’opération de com’ du mari de Brigitte en Ardèche.
Macron s’empresse d’ailleurs de rassurer les mondialistes naïfs qui auraient pu être tentés de prendre au sérieux la sinistre blague du souverainisme européen : comme le khmer vert Robert Habeck annonçant que, pour favoriser « l’indépendance énergétique européenne », l’Allemagne va investir 5 milliards dans la production d’hydrogène… en-dehors de l’UE, le Gauleiter davosien de Paris cite, parmi les bénéficiaires de son plan de « relocalisation de l’industrie du médicament »… l’entreprise britannique GSK, présente en Mayence. Comme quoi, le Brexit ne fera pas que des déçus !
Bilan des opérations : pour cette nième bonne cause macronienne, la subvention va continuer à glouglouter des artères de l’infiniment contribuable classe moyenne.
Souveraineté européenne : un déclassement sous anesthésie générale
Mondialiste jusqu’à l’os, l’électorat des Macron et des Habeck ne croit pas plus à « l’Europe » qu’à la France ou à l’Allemagne, et se moque éperdument de savoir si les affreux hydrocarbures homophobes de la Russie vont être remplacés par le très démocratique gaz turkméno-azéri ou par le très vert hydrogène nigérian.
Le seul moment de leur vie où l’existence (certes déplorable) de pays nantis de frontières physiques leur repasse par l’esprit, c’est quand leur regard tombe sur le pilulier, bourré de pastilles en provenance d’Etats transphobes, contre lesquels l’OTAN risque donc à tout moment de livrer par solidarité des armes à la grande démocratie d’un pays voisin et hostile. Et là, c’est le drame : vite ma dose !
Mais ce qu’ils voient désormais au fond du pilulier, c’est le visage rassurant d’Emmanuel 1er – ce gendre idéal qu’ils auraient tellement voulu pouvoir marier à leur fils non-binaire, si la belle Trogneux ne les avait pas pris de vitesse.
M. Schwartz, je note que, après avoir touché mot hier de la Ciccolina dans l’une de vos brèves, vous faites aujourd’hui allusion, dans une bouffée d’italophilie qu’on ne vous connaissait pas, au performer Rocco Siffredi. L’occasion de rappeler ici que le turgide Italien fut l’une des très rares personnalités à avoir eu les c… d’apporter publiquement son soutien à feu Il Cavaliere lors de l’affaire Ruby/bunga bunga – lamentable opération, rappelons-le, de clintonisation de la vie politique en terre latine.