Après la rencontre douloureuse de l’écosocialiste Sandrine Rousseau avec les vrais français vivant au contact de la nature réelle, suite du feuilleton des Femmes blanches à la Campagne : c’est la Vienne que la vapotante Borne a choisi pour présenter son plan France Ruralité.
Ce titre, à vrai dire, pourrait suffire à résumer l’épisode : le pays réel, pour les femmes blanches de la Macronie, c’est une sorte de curiosité touristique : une destination d’excursions de 24h maximum où, curieusement, quelques gens qui ne sont rien persistent en outre à vouloir vivre.
Borne semblant, à la différence de Sardine Ruisseau, avoir l’usage de son cortex cérébral, toutes les idées du plan ne sont, au demeurant, par forcément mauvaises – mais le sous-financement les transforme néanmoins toutes en opérations Potemkine : on ne va tout de même pas claquer le pognon de dingue (si utile « pour l’Ukraine » et pour l’accueil de délicieux migrants) dans l’amélioration des conditions de vie des électeurs du RN !
Exemple emblématique : les 100 nouveaux « médico-bus » de Borne, qui convoieront… 0 médecins généralistes, totalement introuvables.
« France Ruralité » : vers une déconnexion sans Borne ?
Il est vrai que Borne, probablement assise sur un siège éjectable, constitue désormais un parfait bouc-émissaire, idéal pour emporter avec lui, sur la voie de la porte de sortie, les péchés de la tribu macronienne : le moment est donc venu de lui confier tous les projets utiles qu’on n’a pas la moindre intention de financer.
Il semble d’ailleurs qu’à la différence de l’hologramme Sandrine Rousseau – qui parvient encore à exciter au moins la haine des « Cro-Magnon » de la ruralité (dixit : le grand philosophe Naulleau) –, Borne, déjà parfaitement zombifiée, ballade son irréalité sur le territoire dans l’indifférence la plus complète.
Et ce n’est pas le complotiste Modeste Schwartz qui le dit, mais Le Point :
« La faute à qui ? À une certaine lassitude de l’opinion publique et des médias face à une problématique qui a fait l’objet de campagnes de communication sans lendemain ? Sûrement. On se souvient de conseils des ministres ‘délocalisés’ dans l’Est ou dans les Ardennes, sous le précédent quinquennat, ou des comités interministériels des ruralités qui déplaçaient la moitié du gouvernement en Ardèche ou ailleurs pour quelques heures, durant le mandat de François Hollande… »
complètement hors sol ces gouvernants…
Jupitérien, non ?
Très bon article, tant il est exact.
Vrai Français, pays réel et nature telle et tout comme !
Ça commence fort ! Avec un décor posé comme ça, on va voir « Au théâtre ce soir » !
Ah, ben, ousqu’il est mon commentaire ?
La plupart des ruraux, dont je suis, se débrouillent comme ils peuvent et préfèrent que le pouvoir parisien les laisse tranquille et arrête de les emmerder avec leur cabane de jardin ou leur vieux diesel qui les emmène au boulot.
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