Scène insolite : des écologistes – Sandrine Rousseau en tête – à la campagne. Aspect moins insolite : la représentation nationale, vendue à plus ou moins tous les lobbies disposés à se porter acheteurs, essuie, de la part d’un corps électoral excédé, des mots doux (« salope »), certes insultants, mais finalement pas si mal choisis sur le fond.
« Salope » par un viticulteur alors que nous étions dans une proposition d’échanges ???? pic.twitter.com/mCQSsExonY
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) June 13, 2023
Devenue virale sur Internet, la scène illustre en effet toutes les contradictions de cette écologie politique dont pratiquement tous les ténors sont des urbains métrosexuels qui ne savent pas tenir une bêche, dont le programme est systématiquement hostile aux catégories de population vivant dans la proximité directe de la fameuse nature (à commencer par les agriculteurs) et dont même l’électorat a tendance à se concentrer dans le cœur des mégapoles.
Dans un moment d’optimisme, on pourrait croire qu’il y a là un effet d’inversion, de rencontre des contraires : les bobos de centre-ville, n’en pouvant plus de l’artificialité de leur mode de vie, souhaiteraient amorcer un mouvement de reruralisation du pays.
L’ennui, c’est que l’action politique de la représentation écolo (notamment dans les conseils municipaux de grandes villes) démontre exactement le contraire : rien n’est pour eux plus urgent que de faire grossir la tumeur concentrationnaire des mégapoles (où ils recrutent… leurs électeurs).
Plus dangereux que « désespérer Billancourt » : rencontrer l’Aude
Car la réalité, c’est que l’écologisme est une religion sectaire, dont le milieu de prédilection est, comme toujours dans l’histoire (du culte d’Isis au délire woke), la grande ville peuplée d’individualités atomisées (cette « civilisation », dans la définition qu’en donnait O. Spengler).
Tout comme le culte multiculturel ne se développe nulle part aussi bien que dans les quartiers aisés et ethniquement homogènes de la femme blanche socialiste, il est parfaitement prévisible que rien ne soit aussi décevant, pour les zélotes de Gaïa, qu’une rencontre avec ceux qui vivent au contact de leur idole (plus exactement : de la réalité tangible de cette dernière) : ces paysans, dont leur maître à penser Schwab prémédite l’extermination, déjà mise en œuvre en Hollande par le disciple Mark Rutte.
Les déconvenues de Sardine Ruisseau dans ce pré de l’Aude reproduisent donc celles des utopistes de mai 68, quand ils avaient la mauvaise idée d’aller rencontrer ce prolétariat auquel ils étaient culturellement étrangers, et dont la haine a par la suite inspiré leur virage mondialiste.
Salope, je ne pense pas …. Encore que je n’ai pas testé les techniques « amoureuses » de ces politicardes.
Profondément con, c’est une certitude absolue. Et s’il y avait un mot encore plus fort pour caractériser l’infinie bêtise de ces deux péronnelles, notamment Sardine Ruisseau, c’est ce mot que j’aurais utilisé bien évidemment !