Klaus Schwab ayant négligé d’apposer à ses raouts oligarchiques de Davos l’habituel écriteau « N’essayez pas d’imiter ça à la maison », Macron n’a pas résisté à la tentation. Mais le fils préféré du WEF, visiblement, n’a pas récupéré tous les trucs du Maître : la maigre assistance internationale se résume à quelques clodos du Globalistan, et le public autochtone éclate en huées à la seule mention de son nom.
En janvier, envoyant le fusible Le Maire se griller à sa place, Macron s’était, assez intelligemment, fait porter pâle pour la dernière édition du sommet davosien des milliardaires octogénaires et génocidaires, qui a laissé l’impression d’un début de crépuscule des dieux schwabiens.
Mais, cette ambiance de grand-messe raëlienne entre femmes blanches éco-masochistes et parasites accrédités en provenance de l’Occident pigmenté lui manquant trop, il a cassé sa tirelire notre tirelire, pour organiser en bords de Seine le Davos du Petit : un flop.
Pourtant, le mari de Brigitte avait fait des frais. Il a même trouvé – en remplacement de Greta Thunberg, défraîchie, et toujours désespérément blanche – une véritable gamine ougandaise pour officier dans l’habituelle cérémonie d’humiliation publique des pseudo-princes du monde par une ado climatiquement indignée.
Mais voilà : une hirondelle ne fait pas le penser printemps.
Et le Mini-Davos se solde par un Méga-Flop
Boycotté même par le plus gros de ses confrères Global Leaders, le sommet n’a attiré, outre le très davosien et si délicieusement démocratique MBS d’Arabie, que quelques seconds couteaux comme Lula, lâché par le Financial Times, et qui, plutôt que de monter dans l’avion du retour, pourrait très bien choisir de demander l’asile politique dans la chambre d’amis de son copain Mélenchon, à qui il a d’ailleurs rendu visite avant son déjeuner avec Macron.
Détail révélateur. Car le mari de Brigitte voudrait se doter d’une com’ droitisée à l’interne (plan Darmanin), teufer sur le Pont Neuf avec la jet-set et en même temps rester l’idole progressiste d’un Boboland fan de Great Reset – qui se trouve, en France, être principalement constitué d’électeurs NUPES. Lesquels ne se sont pas privés de siffler le nom de Macron, même prononcé par des syndics de bantoustan tropical d’une irréprochable pigmentation climatique.
C’est en entendant ces huées que le Petit a dû comprendre le secret alpin de Davos : pratiquer la philanthropie oligarchique le plus loin possible du peuple.
« Klaus Schwab ayant négligé d’apposer à ses raouts oligarchiques de Davos l’habituel écriteau « N’essayez pas d’imiter ça à la maison », Macron n’a pas résisté à la tentation. »
Ha ha ha !
Ce truc so eighties existe apparemment depuis le début des années 2000 et reprendrait le concept des méga concerts “à causes”, alors souvent africaines (karité-tifs comme on disait alors, ce qui sonne justement comme le nom d’une échoppe de Château Rouge), organisés par des zoohainejé pour siphonner le populo, concept prétendument initié par Bob so eighties Geldof. Je mets tout au conditionnel désormais, la parole médiatique ayant avéré pour les siècles des siècles sa nature fantaisiste.
Bruno Lesprit, esclave numérique de l’Immonde, nous le rappelle avec cette étincelle d’humour et d’esprit ornant le titre de sa production matinale : “entre ire et chansons” :o)
https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/06/23/le-concert-de-global-citizen-a-paris-entre-ire-et-chansons_6178854_3246.html
Je recommande la chenille synchronisée ▶️ https://www.youtube.com/watch?v=xt5Pk7cEYNs
https://www.blick.ch/fr/news/suisse/il-setait-colle-la-main-au-gothard-un-militant-pour-le-climat-senvole-pour-le-mexique-id18693621.html
Pour rigoler ; à diffuser aussi, si vous le souhaitez.
Schwartz est trop modeste : je me roule par terre de rire à chaque billet.