Alors que la caste répète à l’envi que la France n’a pas d’avenir seule et qu’elle ne peut plus peser que par l’Europe, alors que, d’une certaine façon, la caste a acté la disparition de la France en tant que nation, alors que, non seulement elle l’a actée, mais elle la promeut et la souhaite, pouvons-nous aujourd’hui considérer que le travail est achevé, que nous avons réellement disparu en tant que nation consciente ? Si oui, avons-nous un jour une chance de renaître en dehors de l’Union Européenne et de ses croyances profondes ? Pour répondre à cette question, il faut évidemment savoir ce qu’est une nation… Vaste question, sur laquelle nous aimerions VOUS entendre. Au moment où je dois rédiger le chapitre de mon prochain livre (Traité du monde d’après) consacré à la nation, aidez-moi ! donnez-moi vos idées, vos impressions, vos convictions ! Et, s’il vous plaît, réagissez à cette vidéo…
Qu’est-ce qu’une nation ? La France est-elle encore une nation ?
Ces questions en apparence anecdotiques ou théoriques sont en réalité fondamentales pour nous positionner vis-à-vis de l’avenir : qu’avons-nous à défendre ou à sauver pour revenir à notre indépendance, par exemple face à l’Union Européenne ? Sommes-nous tributaires d’un « roman national » où la nation est le sujet d’un fantasme, d’un récit, d’une légende, ou bien sommes-nous les acteurs d’un destin collectif qui se noue et se déroule sous nos yeux ?
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Pas de nation sans souveraineté et sans sa définition, posséder les 4 attributs de la souveraineté définis par une Marie-France Garaud, monnaie nationale, contrôle des frontières, justice nationale et capacité de décider de la guerre ou de la paix. Il ne saurait y avoir de démocratie sans souveraineté. Les arguments ont été porté au débat, capitalisons donc sur l’ existant si nous en sommes d’ accord!..
Il suffit de le demander à Ernest Renan
Il formule l’idée qu’une nation repose à la fois sur un héritage passé, qu’il s’agit d’honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer :
« Une nation est une âme, un principe spirituel »
je partage totalement
Donc, si je m’en tiens à la définition de Renan, la France n’est plus une nation !
conf, mon post précédent envoyé un peu vite……………..
ça fait 4 fois que les Français mettent au pouvoir des dirigeants qui ne pensent qu’à la dissoudre.
Oui nous sommes une nation et une des plus belles des nations de l’Europe.Pendant des siècles,nous avons montré aux autres nations ce que la France était capable de faire dans l’Art,la Culture,l’Artisanat,l’Industrie et bien d’autres encore.Je ne le verrais pas car je suis âgée mais à la fin de ce siècle la France reprendra sa place dans une Europe ou chaque état fera ce qu’il sait faire le mieux.Et poutant je suis moitié française moitié allemande.
Paradoxalement, la Guadeloupe où j’ai fini ma carrière professionnelle était à la fois le lieu où j’ai senti le plus fort la haine viscérale du blanc métropolitain et où j’ai immédiatement senti que j’étais en France: baguette, camembert, belotte, discussion politique de comptoir… Il n’y avait pas besoin de long discours pour sentir que, malgré tout, nous étions bien en France et que finalement la grande gréve insurectionelle du LKP de Élie Domota était une gréve française, la colère des guadeloupéens était une colère de gilet jaune.
Après, je dirais que la dévotion à la sécu, à l’argent tombé du ciel est vraiment aussi une francitude incontournable.
Quand je vivais en Hongrie, la France était vivante dans mes interlocuteurs à travers sa littérature. passé le ressentiment contre la France qui a cassé la Grande Hongrie après la fin des Habsbourg au traité de Trianon, la France c’était une idée d’un mode de vie rêvé par les hongrois, d’une évocation de Voltaire, des Misérables et de D’Artagnan. On m’a toujours considéré comme un connaisseur en vins, comme un amateur d’arts, comme un juge des élégances et du bon goût… moi qui n’aime que la bière et qui connais plus les motos anglaises que le musée du Louvre….. J’ai toujours tenté de tenir mon rang.
Contrairement à vous je pense que le « vivre ensemble » a du sens; si on ne vit pas ensemble, et à la fin de votre vidéo, les exemples que vous donnez de la Goutte d’Or, montrent bien que vous ne vivez pas ensemble avec ces gens; personne ne vous oblige à aller dans une épicetrie halal ou casher mais de par nos différentes religions, entre autre, nous avons des cultures avec des rites et habitudes différents; le problème c’est de passer du vivre ensemble à la nation; mais quand pas un seul de nos politiques ne parle de la nation (française) et de ce que cette notion sous-entend, alors le mot nation est un mot creux et comme vous le dites nationaliste est synonyme de guerrier, xénophobe et même nazi; alors on parle de souveraineté, mais souveraineté de qui ou de quoi? En 1914, ceux qui montaient aux front étaient de toute origines mais ne vivaient pas forcément toujours ensemble mais ils avaient lu ou entendu parler du « roman national » que vous galvaudez gentillement et Zemmour avec; la nation (française) avait pour eux un sens; d’ailleurs lors des guerres coloniales (Indochine puis Algérie), ces guerres étaient perdues d’avance parce que les combattants, et ceux de l’arrière, ne se battaient pas pour la nation; et au Mali plus récemment, on se battait, avec le succès que l’on sait, pour la nation française? sans roman national il n’y a pas de nation; c’est une des conditions nécessaires, pas suffisante certes, pour qu’il y ait une nation et je comprends par là votre désarroi concernant la défintion de la nation; trouver d’autres éléments pour définirr cette nation est en effet difficile si l’on n’a même pas un petit roman (national, mais pas européen) à se mettre sous la dent et même la langue française ne semble pas vous contenter! Quand je prends le tram dans ma bonne ville de Brest je dis toujours, moi l’Alsacien, que je ne comprends pas ce qu’ils disent dans ce moyen de transport car ils parlent breton; en fait ils parlent arabe ou je ne sais quoi mais pas breton ni même français; c’est donc là aussi un élément qui fait nation et d’où entre, autre, le désastre de notre éduc nat.
Ca va meme plus loin. D’apres le president des francais il n’existe pas de culture francaise. La « cancel culture » en pleine action…
Oui et non. Oui, quoi qu’on fasse et dise La France restera la France, particulière, comme la planète restera la planète, distincte; ???????????? mais non, nous, pays des socialo ???????? ne voulons pas de la France. Le pays des socialo ???????? veut du neuf, radicalement neuf, ???? petit bourgeois, lointain, ???????? En Marche. Le meilleur d’entre nous s’appelle maqueron, notre proj????EEEEEEEEEEt est de renier la France.
Merci, Irma !
Oui la France est définitivement une nation. Un young global leader malgré ses liens avec Schwab et les Rotshilds de Londres ne peut effacer 2000 ans de culture française. Chaque région a été façonnée par des générations de paysans rugueux et imaginatifs, les cathédrales sont autant de témoignages du génie d’un peuple. Il y a un siècle l’Education Nationale a permis à des hommes et des femmes venant des milieux les plus simples a accéder aux postes les plus élevés. La littérature, la musique, la peinture française ont toujours eu une place privilégiée en Europe et dans le monde. Contrairement à ce que pense nôtre président actuel nous n’avons pas à rougir d ‘être Français.
Vous avez raison mais l’Union européenne est un processus d’extinction de la France en bon ordre de marche ☹️
De votre intervention je retiens qu’il faut réconcilier objectivité et subjectivité.
Objectivité : nous avons une histoire commune. Encore faut-il être d’accord sur son étendue. Débute t’elle des Gaulois, du baptême de Clovis ou de la Révolution ? Autre objectivité, l’étendue. Là encore question, nos territoires ultramarin, la Corse ? Certains nationalistes n’en veulent pas. Mais globalement, l’histoire et l’étendue existent objectivement.
Subjectivité : nous pouvons, pour autant qu’on reconnaisse l’objectivité ci-dessus, porter dessus différents regards.
Cette diversité de regard introduit le vivant, le dialogue possible sinon apaisé et donc la liberté
En clair nous devons reconnaître que nous avons un héritage commun que nous pouvons interpréter différemment et que nous avons quelque chose à faire avec.
Pour ce qui est du mondialisme, nous avons un pb spécifiquement français. Même avant la Révolution, nous nous voulions phare dans les nations, France fille ainée de l’Eglise !
Je crois que vu notre situation nous avons intérêt à être modeste et de prétendre plutôt à être exemplaire qu’à être un guide.
Pour ce qui est du roman, nous pouvons souligner que k’Europe colle les nations bretonnes, corse, etc .. sont également des romans mais fondés sur une objectivité plutôt floue.
J’espère modestement que ces quelques mots pourront attirer votre attention
À chaque fous qu’on pose cette question on cite Renan avec sa conférence à la Sorbonne de 1882. Pour la conception française très subjective avec le sentiment d’appartenance et la volonté de vivre ensemble plus que des critères objectifs comme la langue, le sang, le sol, la culture. Même en France il faut accepter pour faire nation un legs commun qu’on veut poursuivre mais je trouve que la base est plus floue et fragile, plus manipulable, et une masse de migrants qu’on a cessé de vouloir assimiler sur des critères précis en préconisant leur simple inclusion ont contribué à dissoudre l’esprit de nation et à accroître le communautarisme. Et les puissants ennemis de la Nation comme l’UE et les mondialistes de tout poil ont favorisé le phénomène et assené une propagande intitulée « progressiste » de tolérance complète avec prédominance de l’Autre sur l’indigène coupable de tous les maux au nom du vivre-ensemble ont donc tout fait pour disloquer les us et coutumes et le souvenir du passé (à travers un affaiblissement culturel marqué notamment historique) qui servaient de corps au sentiment de nation. Même la langue point crucial est attaquée frontalement avec par exemple l’écriture inclusive, la disparition des exigences de grammaire….Le patriotisme est bien sûr désuet et même devenu un vice d’extrême droite. Les Gaulois réfractaires sont montrés du doigt par Macron lui-même, traités de ploucs attardés et il est vrai qu’on les retrouve en dehors des grandes métropoles, Christophe Guilluy a bien décrit ce qui se passait.
La France en tant que nation a été trahie par ceux qui la gouvernent.
Je suis de ceux qui prétendent que la France n’a même pas besoin de Frexit selon l’article 50.
Elle doit commencer par faire valoir la trahison de Sarkozy et déclarer le TFUE comme nul et non avenu. Ce ne serait pas diplomatique ? Mais les autres pays de l’UE n’étaient ils pas au courant du NON au référendum de 2005 ? Ont ils eu une attitude diplomatique en couvrant la trahison de Sarkozy qu’ils ne pouvaient ignorer ?
Pour le reste il me semble qu’une nation est constituée de personnes qui veulent vivre ensemble selon les mêmes règles, la même langue, avec des valeurs et une culture commune.
Le problème c’est que nous sommes face à un peuple à qui les responsables politiques ont inspiré et continuent d’inspirer le dégoût et l’esprit d’abandon, avec la bénédiction d’une « justice » à leurs ordres.
Il faut arrêter de nous gargariser et de nous faire des films. Ils ont TOUS les pouvoirs.
Le seul mini espace de liberté qu’il nous reste c’est de pouvoir accéder à un internet encore relativement libre (mais on peut déjà noter que RT et Sputnik n’ont plus droit au chapitre et que sur Youtube les comptes gênants sont vite clôturés) et de pouvoir nous réunir. Mais chacun aura noté que lorsqu’on se trouve en société la politique ou la géopolitique sont des sujets impossibles à aborder sans déclencher des passions et il en est de même dans le domaine économique, énergétique, sanitaire, écologique, …
Rien ne se récupérera en douceur. Le peuple doit se réinformer et s’unir pour rétablir la nation France, la république « res publica », la liberté, l’égalité, la fraternité …
Pour le moment ça cause toujours iPhone, Nike, Facebook, Netflix et ça répète les imbécillités entendues sur BFMTV. Ceux qui se croient les plus intelligents s’amusent à se faire mousser sur les forums à qui fera le meilleur commentaire, parfois agrémenté de dessins, de photos, voire de hiéroglyphes (smiley est un mot qui puire la perfide Albion).
Alors ? Je commente de moins en moins, je tente de résister activement. L’union fait la force.
Reconstruire la nation France est une gageure. Parce qu’ils ont tous les pouvoirs ?
C’est un fait, mais le plus gros problème vient plutôt de ce que l’immense majorité du peuple français a cédé à l’esprit d’abandon et de défaite.
À la limite je pourrais même me dire qu’il se moque bien de la patrie, de la fraternité, de la nation France et des valeurs qui ont permis à beaucoup de vivre dans un pays qui était il y a peu plutôt prospère, libre, sûr, équitable, …
Que veut le peuple ? Du pain et des jeux, sans doute …
Allez pain rassis à volonté, belote et rebelote, c’est ma tournée, profitez bonnes gens !
Je lis beaucoup de commentaires qui parlent d’une France immortelle, sans rien proposer de concret.
J’appelle cela de la fanfaronnade, de la lâcheté et je me retiens pour ne pas dire que c’est de la trahison.
Commentaire concernant la vidéo.
Le mondialisme n’explique pas tout. La France est une colonie des USA, et de plus elle est en guerre avec cet empire (quoique cela devienne de moins en moins vrai, vu qu’il ne reste plus que des stipendiés aux manettes, dans tous les domaines), ce n’est par le dernier Mitterrand qui me contredira.
Je me pose souvent une question d’une gravité que j’ai envie de qualifier d’extrême: Charles de Gaulle avait bâti son réquisitoire contre l’Europe supranationale dont il ne voulait pas en prétendant qu’il n’y avait aucune nation (qualifiées alors de récalcitrantes) qui accepterait de faire ce qui lui paraîtrait mauvais quand cela lui serait commandé par d’autres et qu’il n’y aurait aucun peuple qui se soumettrait à ce que voteraient des députés étrangers quand ces lois iraient à l’encontre de leur volonté profonde; dois je en conclure qu’il n’y a plus ni nation récalcitrante ni volonté profonde parmi le peuple ?
Il est bien difficile d’argumenter le contraire.
On peut retourner le problème dans tous les sens, parler d’immigration, de fraternité, de solidarité, de liberté, de république, j’en passe et des meilleurs, mais la première chose (et peut-être la seule) qu’il faut dire c’est qu’une nation qui est devenue une colonie, qui vit sous le joug d’un empire mais aussi sous celui d’organisations supranationale, n’est plus une nation.
Ceux qui acceptent cet état de fait sont des traîtres à la nation France.
Est ce là une culpabilité suprême passible du peloton d’exécution ? Pas forcément mais dans ce cas il faut changer la Constitution ainsi que d’autres lois devenues caduques, le président de la République ne sera plus le président, il sera officiellement un préfet ou un gouverneur des eurorégions de l’ex-nation France, les députés pourront aller se rhabiller et laisser l’UE combler les quelques niches dans lesquelles elle ne s’est pas encore imposée, il faudra arrêter de dire que la France décide ceci ou décide cela alors que c’est la Commission européenne ou les traités qui le font à notre place, etc. etc.
En résumé et en réalité la nation France n’existe plus que dans nos mémoires.
Prétendre qu’elle existe toujours, c’est soit manquer de lucidité soit vivre dans le déni de réalité.
Vous me copierez tous 100 fois « La France est une colonie des USA. ». Ne gémissez pas, j’aurai pu choisir un texte beaucoup plus long, et pour ceux qui renâclent dites vous bien que Loukachenko ne viendra pas vous sauver.
À rendre vendredi au plus tard, les copier/coller sont interdits ^^
Je remercie monsieur Verhaeghe de poser les bonnes questions : qu’est-ce que la nation ? 1/ revenons aux origines, la nation est un concept révolutionnaire, où le cri « vive la Nation « a remplacé « vive le Roi » et ça a été le début de la fin de la France, pour Soljenitsyne «la révolution française est la matrice de tous les totalitarismes » 2/ alors comment vivre ensemble ? Pour René Girard la violence provient de la rivalité naturelle des doubles, des jumeaux, des frères, des égaux. Souvenons-nous de la fondation de Rome, Romulus tue Remus, et fonde le cité par 3 gestes I- un geste sacrificateur sanglant ( symbolisé dans l’eucharistie des chrétiens) II- un geste législatif en traçant la frontière avec une charrue III- un geste militaire en tuant l’intrus qui franchit la frontière ( voir nos 2 guerres mondiales). 3/ il n’y a pas de vivre ensemble sans cœur spirituel, Tocqueville a écrit « il n’y a pas de liberté sans morale ni de morale sans foi »
Nous fûmes une Nation jusqu’en 2005. Les repères dont nous disposions jusque-là étaient acceptés et acceptables même lorsqu’ils généraient confusions et conflits. Ces repères constituaient l’essence de ce qui était si particulier à la France.
Après 2005 et la trahison des ‘élites’ via le Traité de Lisbonne en 2007 nous nous sommes retrouvés en état de siège. L’Union Européenne et son bras armé La Commission Européenne ont organisé la destruction de la France et perpétuent leur ouvrage aujourd’hui via des chefs de bande locaux.
Ceux que vous nommez la caste n’est qu’une bande de gangsters qui imposent un rapport de forces permanent aux peuples puisque leur arme est la possession d’une monnaie à laquelle nous sommes redevables.
Comment retrouver une réelle souveraineté ? Je n’en ai aucune idée, je veux dire une idée vraiment expérimentable dans la vraie vie. L’utilisation d’un outil de communication ne proposant, au mieux pour y parvenir, l’utilisation de deux de nos cinq sens me donne le sentiment que nous allons végéter longtemps dans le virtuel.
Je partage en très grande partie ce que vous écrivez.
Ils ont de plus confisqué tous les pouvoirs.
L’insurrection n’est même plus un droit, l’article 35 de la DDHC n’existe plus.
L’armée ne bougera pas, l’état-major est atlantiste jusqu’à la moelle.
L’heure n’est plus à la politique, ni aux livres, ni à étudier les évolutions géostratégiques.
Il est l’heure de nous unir et d’agir. Je ne peux évidemment et malheureusement en écrire plus.
La fin de la France c’est le traité de Maastricht, 2005 c’est plus exactement la fin de la démocratie, le garot de l’Union européenne nous étrangle lentement.
Quelques items à la volée pour tenter de dire (très partiellement) ce qu’est une nation:
– 1 espace délimité par des frontières
– 1 histoire objective et subjective globalement partagée
– 1 homogénéité ethnique et culturelle
– 1 vitalité qui pousse à se perpétuer en tant que telle
– 1 avenir confiant en soi que l’on projette devant soi
– le sentiment partagé par chacun des membres qu’il est légitime dans l’ensemble national
– 1 identité dont on est satisfait et qui fait que l’on n’a pas envie d’être autre chose que ce que l’on est
Si l’on approfondi les recherches de Sapir-Whorf qui montrent que les circuits neuronaux sont bâtis eux-memes sur les langages cela permettrait de comprendre que la France ou les français son complémentaires comme couche mentale logique et cartésienne aux couches neuronales de l’orient et du centre de l’Europe. La question à se poser peut etre est si les US ont des neurones? C’est à dire que sur base d’une telle théorie vouloir la division de la france de l’Europe du continent oriental est juste contre nature, c’est juste comme avoir une félure entre les couches cérébrales supérieures et inférieures. Au contraire donc de l’homogénéisation et de la globalisation nous devons avoir d’abord renforcement des identités et fonctions ou Nations et ensuite les connections, et ceci sans faire sauter le Nord Stream bien sur, vous imaginez! il y a des diplomates et des accords pour cela, comme il doit y avoir des instituions mandâtes et essentiellement exécutive pour cela, La france nation oui mais avec des synapses européennes, russes, asiatiques et allant aussi vers le sud, pas des murs des forteresses ou des lames de rasoirs frontières. Donc identité et connection, ensemble et c’est bien cela la subsidiarité, la valeur ajouté, le gagnant gagnant, vous souvenez vous de ce mot galvaudé par nos élite a deux balles?
(Je ne peux lire l’article) mais j’ai eu accès à la vidéo et oui j’aime la France, mais je ne me sens pas du tout en phase avec la majorité des français qui ne pense qu’à se divertir et consommer. Et surtout j’ai besoin de m’y sentir libre de dire et de faire ce qui m’anime sans être obligée de me censurer, ce que je fais peu rassurez-vous, mais qui me vaut quelques déboires… Oui une nation dans laquelle je retrouverai le plaisir de vivre et de travailler
Bonjour, je ne sais si vous me lirez… petit témoignage pour alimenter votre réflexion. D’une famille communiste ayant grandi sous la colonisation à Madagascar puis de retour en France ayant vu se former le ghetto algérien à la Goutte d’Or et ayant subi les rondes des Harkis armés dans le quartier, je n’ai guère été patriote ! je suis cependant française jusqu’au bout des ongles, même si je suis retournée à Tana (je sais que vous connaissez) depuis plus de 15 ans déjà et que j’ai l’intention d’y rester. J’ai survécu à deux décennies de communiquante au ministère de l’industrie où « moins on parle de nous, mieux on se porte » et où la démolition de l’industrie française n’était pas le souci des hauts fonctionnaires. Aussi, quand je vois le désastre actuel, j’ai mal… mais je fais confiance au génie français et je sais qu’on se relèvera.
En ce qui concerne la Goutte d’Or et le vivre ensemble, j’ai habité ce quartier à différentes périodes : la guerre d’Algérie, les années 70 et les années 2000. je ne reviendrai pas sur les années de guerre, des Harkis et des attentas de l’OAS ; les années 70 étaient d’une convivialité fantastique : le pharmacien du coin était le médecin du pauvre, le juif tunisien qui tenait le pressing rédigeait les papiers de ses « frères » arabes et je devais compter une demi-heure pour faire mes courses en bas de chez moi parce qu’il fallait que je raconte ma vie… Je suis partie avant la création de toutes ces associations qui se sont créées lors de la rénovation du sud du quartier pour que la population ne soit pas évacuée ailleurs. Puis les Africains sont arrivés en force et je me suis retrouvée dans le « marché exotique » envahi la journée par des étrangers au quartier venant parfois de très loin faire leurs emplettes ; ça change forcément l’ambiance ; mais y a toujours les associations qui semblent maintenir un lien avec une partie des habitants. La solidarité existe encore, mais moins évidente forcément. Je m’y sens toujours chez moi et complètement en sécurité.
Encore une fois ceci n’est qu’un témoignage d’une expérience strictement personnelle et je n’ambitionne pas d’en faire une généralité.
Bonjour Monsieur Verhaeghe
Permettez-moi de vous apporter le témoignage d’un français qui s’ignorait comme tel et qui a fait la découverte tardive de son appartenance à une Nation à l’occasion d’un séjour de 9 ans au Québec initié en 2014, qui se voulait alors une émigration. Cela fait quelques semaines que j’ai opté pour le sud de l’Espagne afin d’y attaquer ma retraite.
A mon sens nation et identité sont fortement liées. Par contre il ne s’agit pas d’une identité conceptualisée, théorisée, revendiquée, mais d’une identité « instinctive », inconsciente, « atavique » qui ne saurait se résumer à des attachements ethniques, religieux, culturels, sociaux, intellectuels, sexuels, linguistiques … du moins directement. Pour illustration prenons la langue : le français. Quand je suis arrivé au Québec, j’ai constaté que j’avais apporté deux exemplaires identiques du Petit Robert. J’ai d’abord proposé à mes nouveaux collègues québécois de le leur en donner un. Chose qui m’a surpris, ils m’ont demandé la date d’édition. Ils l’ont trouvée trop vieille et ont refusé mon offre. Je l’ai alors proposé à une collègue française née et élevée dans une famille algérienne émigrée en France. Elle me l’a quasiment arraché des mains en se pourléchant les babines ! Si j’en crois mon expérience ce n’est pas la pratique du français qui fait de moi un français mais mon rapport à la langue. Ayant participé à des ateliers d’écriture au Québec, j’ai pu constater que québécois ou français nous ne lisons pas du tout de la même façon. Ce n’est donc pas de lire un auteur français qui fait de moi un français, mais c’est ma façon de le lire, de le déguster, de le comprendre au-delà des mots. Ce qui fait de moi un français c’est sans doute tout un héritage, la plus part du temps parfaitement inconscient, qui dépasse très largement le passage de générations en générations de pratiques et valeurs familiales. C’est cet héritage qui a forgé ma sensibilité, ma réaction au monde, mon mode de vie, etc… J’en ai eu la révélation et le choc en lisant il y a fort longtemps déjà un très court ouvrage de géopolitique sur la France de son époque (1510) rédigé par Machiavel à l’usage des princes italiens. L’auteur y décrit un certain nombre de comportements français (de l’époque) qui, plus de 5 siècles plus tard, sont toujours d’actualité ! On semble, du moins certains, attacher l’identité à l’ethnicité. Je ne crois pas que cela puisse s’appliquer à la France. J’avais un collègue indonésien arrivé en France à plus de vingt ans. Il ne parlait pas le français. C’était sa première sortie d’Indonésie. A l’occasion je le surnommais Robespierre, voire Maximilien, tant il avait parfaitement fait sien notre mode de vie et de pensée dont l’intolérance, l’arrogance et la mauvaise foi peuvent être des composantes. Lors d’un séjour à La Mecque, des coreligionnaires d’origine tunisienne avec qui je partageais le dortoir avaient apporté de France, leur boite de sucre en morceaux Beghin-Say, leur thé vert et leur menthe. Le soir ils discutaient de leur prochain retour chez eux dans le nord de la France où ils pourraient reprendre leurs habitudes dans les cafés.
A mon sens nous faisons toujours nation non pas à cause d’un roman national, non pas à cause d’une culture, non pas à cause de la couleur de notre peau, de nos certificats de baptême, d’un quelconque souci de vivre ensemble mais à cause d’un héritage commun qui nous détermine en grande part et à notre insu au-delà de nos spécificités familiales, régionales, … Il est possible qu’Emmanuel Todd avec ses analyses basées sur les structures familiales et la façon dont elles déterminent les structures sociales puisse nous livrer la clé du pourquoi nous faisons nation. A mon sens la Caste, pour reprendre votre terme, est tout aussi « déterminée » que le reste de la population et fait donc fausse route avec ses fantasmes de déracinement pour atteindre à un universalisme. Tout bien considéré il n’y a pas plus Français qu’Emmanuel Macron. Pas nécessairement un aspect de la France que je revendique à titre personnel.
« Tout bien considéré il n’y a pas plus Français qu’Emmanuel Macron »
Remplacez « Français » par « Américain » et vous toucherez du doigt la réalité …
Quand on est frontalier (je pense à l’Espagne et l’Italie en particulier), et-ou- en contact avec des pays étrangers, on ne se pose pas la question!
La France existe sacrément. oui, on a un problème avec notre Etat, piloté par des ideologues plus ou moins vendus à Dieu sait qui, un Schwab, un Gates ou Bourla/Fink etc..
Question d’une brésilienne de ma famille: mais que fait la France? J’ai eu beaucoup de mal à lui expliquer qu’on vivait sous directives d’une UE supra-nationale, la réponse n’a pas convaincu…
On ne pourra définir une nation, si on ne peut définir son contenant. Et comme les nations sont des obstacles à la gouvernance mondiale, il lui sera alors trés facile d’utiliser l’indéfinissable contenant à définir la nation comme autre chose, d’autant plus aggravé par la disparition des frontières. Comme l’état est la structure d’une nation, pervertir l’état par son indéfinissable contenant et la nation se dissout comme un glaçon sur la tête d’un mathématicien.
Evidemment par le passé l’on disait que le nationalisme, c’est la guerre et d’autres, le capitalisme c’est la guerre, des slogans faciles de détournement des regards, pour dissimuler la manipulation de la prédation suprême par l’ignorance et la bestialité des individus de toutes classes et de tout horizon, restés à l’état primaire à la fois d’idiosyncrasie et de mouvement moutonnier, on maintient l’inaptitude à ces exercices temporels, état-nation et capitalisme pour mener par cette manipulation à un déclassement définitif et par tout moyen, concret et abstrait, une centralisation inaccessible appelée mondialisation.
L’essai connu sous le nom de démocratie est un indicateur du problème.
Je dirais que j’appartiens à la France, profondément, comme si à un certain degré elle m’appartenait. Même si les politiques actuels font tout pour la détruire dans toutes ses dimensions, la France ne disparaîtra pas au moins pour moi. Elle est ancrée en moi de manière subliminale, toujours présente à mon esprit. Quand je vois la France souffrir, je souffre également. Quand des personnes étrangères aiment la France, je me sens aimée. Si des peuples étrangers la maltraite, je me sens maltraitée.
Même si nous devons la voir disloquée politiquement, elle sera toujours une dans mon esprit, et ses 2000 ans d’histoire ne pourront pas être détruites.
Bien amicalement
Une nation,c’est une fierté partagée de ce qu’une collectivité puise dans une histoire plus ou moins commune mais acceptée .
Je ne suis pas à l’aise avec ce concept de Nation. La plupart des gens confondent Nation avec État-Nation, concept wilsonien qui a été mis en avant lorsqu’il s’agissait de démembrer les empires à la fin de la première guerre mondiale. Mais il ya des États qui englobent plusieurs nations. Je comprends la nation comme un peuple. En tant que libertariens, nous ne sommes pas opposés au mondialisme pour nous laisser enfermer dans un carcan national. Nous luttons contre les entraves réductrices culturelles ou identitaires. Mais, en admettant qu’il existe un bien commun, et donc qu’il faille l’administrer, ce concept de nation, ou d’état-nation, est bien pratique pour délimiter les pourtours d’un État administrateur qui serait in fine contrôlé par les citoyens. Et ce, par opposition aux structures impériales mondialistes qui étendent leurs pouvoirs sur les peuples sans aucun contrôle de ceux-ci. En conclusion, je dirais que la notion de nation peut nous être utile, à nous libertariens, pour délimiter les pouvoirs que nous concédons à l’État, et pour que celui-ci demeure contrôlable par le peuple, typiquement pour sortir du carcan de l’UE, par le Frexit, et reconstruire un État aux prérogatives limitées et où le peuple français serait souverain. Mais la principale notion que nous devons opposer au mondialisme, ce n’est pas la notion de Nation, mais celle de Liberté.
Qu’est ce qu’une nation ?
Réponse de ChatGPT, https://chat.openai.com/
Une nation est un concept complexe et multidimensionnel qui peut être défini de différentes manières selon le contexte et les perspectives. En général, une nation désigne un groupe de personnes qui partagent une histoire, une culture, une langue, des valeurs communes et une identité collective. Elle est souvent associée à un territoire géographique défini.
Voici quelques éléments clés pour comprendre la notion de nation :
1. Identité culturelle : Une nation est souvent caractérisée par une identité culturelle partagée, comprenant des traditions, des coutumes, des arts, une langue commune et d’autres aspects culturels qui définissent le groupe.
2. Histoire commune : Les membres d’une nation ont généralement une histoire partagée, qu’il s’agisse d’événements historiques, de luttes communes ou de moments clés qui ont façonné leur identité collective.
3. Souveraineté et gouvernance : Dans de nombreux cas, une nation est associée à un territoire spécifique sur lequel elle exerce une souveraineté politique et où un gouvernement représente les intérêts de la nation.
4. Solidarité et cohésion : Une nation est souvent caractérisée par un sentiment de solidarité et de cohésion entre ses membres, qui se traduit par un attachement mutuel, une volonté de coopérer et de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.
Il convient de noter que le concept de nation peut être sujet à des débats et des interprétations différentes, en particulier dans les contextes où plusieurs groupes ethniques ou culturels revendiquent une identité nationale distincte ou lorsque les frontières géopolitiques sont contestées. Certaines nations peuvent être reconnues au niveau international en tant qu’États souverains, tandis que d’autres peuvent revendiquer une identité nationale sans nécessairement avoir un État indépendant qui leur est associé.
Bonjour Monsieur, je profite de ce poste pour vous remercier pour votre travail considérable, les thèmes judicieux et le ton délicieusement équilibré qui est le vôtre en général. Je suis tenté de proposer quelques éléments de réflexion.
Par le symbole du baptême, la religion fait nation. Le baptême fait « naitre à Dieu » et à la « communauté » (c’est jusqu’au XVIII « ce qui nous fait » Français). La religion fourni à chacun un modèle d’autorité morale et un goût de la transcendance. Elle propose un dépassement de l’individualité et de sa finitude matérielle, elle invite à se réaliser à travers l’ensemble (on est loin du « développement personnel » qui fait recette de nos jours). Par définition, elle relie, fait sens commun à travers la figure de Dieu, le « Bien commun », le référant commun. Par la fois, de lui nous sommes « nait », de lui nous sommes « nation » (quelques soient par ailleurs nos différences et nos différents). (l’historiographie nous le démontre, ça n’est ni la langue, ni la génétique, ni un territoire finit qui fait nation) (un peu, mais pas essentiellement).
Au coeur de chaque ville et de chaque village de France persistent les traces de la France. (n’en déplaise à Zemmour, France est le nom d’un projet chrétien). (le « monument », lieu du culte, rempli son rôle « mémoriel »). Le territoire (élastique) sur lequel la France a élevé sa nation porte les traces millénaires de son expression. Ça n’est pas un « narratif », les pierres sont là, élevées par des volontés fortes, animées par un désir de grandeur et de beauté. (Nation… une volonté, une direction, un destin commun). Chaque village, chaque ville a bâti en son coeur (au sens propre et figuré), une chapelle, une église, une cathédrale. Là est le coeur et l’esprit de celui « qui vient de la France ». La France est une saveur, un savoir partagé dans la nation (qui vient d’elle).
D’où viennent les esprits d’aujourd’hui ? De quoi sont-ils « nait » ? le Sol ne suffit pas… De quel souffle sont-ils animés ?
Elever une nation ne se fait pas sans éducation. Que peut-on élever sans éduquer ?
Les outils et les moyens de déconstruction des sociétés traditionnelles sont légions, comment les contrecarrer si ce n’est d’abord à travers soi-même et pour en avoir les moyens, par l’éducation. Qui porte encore la « responsabilité » de l’éducation, qui encore fait autorité ? le cadre parental lui-même est en faillite, intoxiqué par les programmes d’endoctrinement.
L’Etat n’est qu’un gestionnaire, une bureaucratie… pouvons-nous aimer une bureaucratie ? Elle est contraire à la providence, contraire à la vie. Pour être aimé et s’aimer à travers elle, il faut quelque chose qu’elle ne fourni pas, une profondeur qu’elle n’a pas. À César l’Etat et la bureaucratie mortifère, à Dieu les vivants… Après avoir remplacé Marie la Vierge par Marianne la sanguinaire ; la Bible par le code civile et la messe du dimanche par l’armée obligatoire… Le mythe démocratique ne suffit pas ! il n’a à proposer, rien de métaphysique, rien de transcendant.
L’équilibre des pouvoirs qui jadis existait entre le spirituel et le temporel n’est plus. Si la nation a perduré dans le coeurs de chacun, même en dehors de l’éducation religieuse, c’est sans doute parce que 1500 ans d’imprégnation ça ne s’efface pas d’un revers de main. C’est aujourd’hui que la nation est vraiment en perdition. La mémoire de nous-mêmes s’efface…
Observons les pays musulmans, là où la religion est encore vivante au coeur des sociétés. Là bas, la nation est vivante, elle se reconnait, son coeur bat ! Elle s’aime.
SI je cherche un contre exemple… dans la Russie, pourtant multiconfessionnelle, la nation reste vivante, alors c’est là bas peut-être un autre principe qui fait sens commun. Peut-être celui de patriarche, de « Commandeur suprême » ? … mais les confessions, bien que multiples, restent vivantes au sein de la société. (il n’y a pas aujourd’hui de tentative de substitution de la part de l’Etat).
Notons aussi que le sens de la Religion est aujourd’hui fortement galvaudé.
Si la religion se vit comme une bigoterie pour certains, elle est pour d’autres, une science théologique, une culture du symbol (qui contient sa part allégorique), une saveur du logos, une mystique profonde … faut-il seulement s’y pencher avec curiosité pour la rencontrer (ou faire corps avec la nation et sa tradition…)
Sortons nos curés des presbytères ! qu’ils donnent aux générations perdues le modèle d’autorité qui leur manque et qu’ils réclament.
En France, l’Etat a joué un rôle historique dans la formation de la nation, bien avant la Révolution. Cela ne signifie pas que la nation procède de l’Etat, mais que ce dernier a fourni la clef de voûte de l’édifice national. C’est l’Etat qui assure l’unité de la nation française. Il y a là un problème structurel d’origine, qui devra un jour être réglé si l’on veut que la nation trouve enfin un équilibre plus assuré. C’est devenu une question de survie. En trouvant sa clef de voûte en elle-même, la nation pourrait mettre l’Etat à sa vraie place, celle d’un serviteur efficace. Elle pourrait ainsi tenir à distance les parasites actuellement subventionnés et retrouver une forte volonté d’exister face aux menaces. Fondamentalement, le problème est lié à la façon dont se forme la volonté d’une entité collective. La clef de voûte que la France doit trouver en elle-même, c’est précisément cette volonté commune authentique, non aliénée (au sens où est aliéné le consentement d’un contractant victime d’une tromperie). Pour cela, il est nécessaire que se mette en place un autre mode de formation de la volonté commune que la procédure du mandat prétendument représentatif, dont les Français ont fini par comprendre qu’il les dépossédait en pratique de leur volonté et substituait à celle-ci la volonté des membres d’une caste installée, d’un groupe sécessionniste (comme l’analysait Christopher Lasch) aux intérêts séparés. A cet égard, il faut bien voir que, dans la situation actuelle, la souveraineté de la nation, avant d’être confisquée par la technocratie bruxelloise et ses bénéficiaires, est déjà captive des mêmes intérêts parasitaires dans l’ordre interne français. Pour échapper à ce piège sans cesse réactivé, on doit changer de perspective. La volonté commune de la nation doit se former à partir de toutes ses composantes concrètes, communes, entreprises, familles, là où les intérêts et les enjeux sont immédiatement perceptibles et donc là où le sens du juste et du bien commun peut trouver sa source vive.
Citations d’écrivains sur le concept de nation
Réponse de chatGPT :
Voici quelques citations d’écrivains célèbres sur le concept de nation :
1. « La nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. » – Ernest Renan
2. « La patrie, c’est un lieu sacré, l’asile où sont enterrés les os de nos pères, l’autel où nous avons appris à aimer Dieu et à respecter les hommes, la source vive où nous avons puisé les larmes et les plaisirs de notre jeunesse. » – François-René de Chateaubriand
3. « Une nation se définit avant tout par des souvenirs communs, des traditions communes, une culture commune, une histoire commune, une langue commune. » – Ernest Hemingway
4. « La patrie, c’est la langue, les coutumes, les croyances, l’histoire, la terre, le climat, la race. » – Gabrielle Roy
5. « La nation est composée de ses morts, de ses vivants et de ceux qui sont encore à naître. » – Antoine de Saint-Exupéry
6. « La patrie est un sentiment, une émotion, un amour qui fait vibrer le cœur et anime l’esprit, qui pousse les hommes à se battre et à se sacrifier pour elle. » – Victor Hugo
7. « La nation est une grande solidarité constituée par le sentiment des sacrifices que l’on a faits et de ceux que l’on est disposé à faire encore. » – René Cassin
8. « La nation n’est pas seulement un concept politique, c’est une réalité culturelle et historique, un héritage qui nous relie à nos ancêtres et nous lie aux générations futures. » – Mario Vargas Llosa
9. « La nation, c’est un rêve partagé, une aspiration commune à la liberté, à la dignité et à la prospérité. » – Amartya Sen
10. « La nation, c’est un projet, une construction permanente qui nécessite l’engagement et la participation de tous ses membres. » – Octavio Paz
Ces citations illustrent différents aspects du concept de nation tels que l’histoire, la culture, les traditions, le sentiment d’appartenance et la solidarité. Elles soulignent l’importance de la nation en tant que communauté unie par des liens culturels, historiques et émotionnels.
Intéressant… parmi les phrases ici présentes (et hors contexte) on voit chez Ernest Renan un héritage religieux, chez Saint Exupéry le sens d’une filiation historique, et chez Hugo une rupture avec l’histoire (il est simplement question d’émotion, de sentiment, de sacrifice…) (la république à besoin de chaire fraiche pour la guerre qui vient).
En somme, chacun de nous fait une définition qui correspond à ses positions idéologiques (ou les besoins que réclame son époque et sa position sociale).
« la patrie est un être morale, une amitié… » (Jean de Viguerie) (remplaçons Patrie par Nation…. et pesons le sens des mots). A contrario, le libertin, le « citoyen du monde » est le fruit d’une pensée matérialiste. Vers quelle tendance penchons nous ? où se situe aujourd’hui « l’esprit » de la population ? Si l’on occulte 2000 ans d’histoire et d’éducation des esprits (j’aime l’idée de « disposition » des esprits), on peut définir la nation par des principes « qui nous vont bien » mais sinon, on ne peut faire l’impasse sur les racines chrétiennes qui en sont les fondements, l’Esprit ! (et puisque nous aimons les citations, en voici une bien connue de Paul Valéry « La véritable tradition n’est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de trouver l’esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes autres en d’autres temps. »)
Très inspirant : Jean de Viguerie « LES DEUX PATRIES » 😉
Merci Monsieur Verhaeghe. La Nation où France Nation? Sujet fort intéressant. Merci d’avoir lancer les lignes de votre réflexion.
A quelle adresse courriel doit-on vous adresser notre réflexion/contribution?
Bon courage avec la rédaction de votre livre. J’apprécie beaucoup votre manière de réfléchir, vos articles ainsi que tout ce que J’ai pu lire du Courtier des Stratèges.