De temps en temps, il faut remplacer les hôpitaux qui vieillissent. Y compris militaires. S’agissant de celui du nord de Marseille, néanmoins, Macron a choisi d’entourer cet investissement public routinier d’un marketing belliciste : « Préparer la France à une éventuelle guerre de haute intensité ». Comprendre : à une consolidation du totalitarisme.
En dépit d’un médiamensonge d’ampleur covidienne, le conflit d’Ukraine orientale n’est pas une guerre de haute intensité : c’est un conflit armé local, entre une armée du Tiers-Monde (l’armée ukrainienne) et une petite partie de l’armée russe. L’OTAN « s’y bat » jusqu’au dernier ukrainien, c’est-à-dire qu’elle ne se bat pas – et pour cause : depuis la crise des missiles de Cuba, on s’est rendu à l’évidence qu’une vraie guerre (« de haute intensité »), entre puissances nucléaires, est devenue impossible.
La programmation militaire française confirme d’ailleurs cette opinion, en laissant entrevoir une armée française de 2030 bien mieux équipée pour servir de flic/mercenaire en haute mer que pour jouer à 14-18 avec des slaves orientaux à 70 de QI devant Bakhmout. Ce qui cadre d’ailleurs beaucoup mieux avec les ambitions de piraterie fiscale des eaux internationales qui semblent actuellement être celles du mari de Brigitte.
Bakhmout cognitif : les fausses guerres de la vraie intox
Or, comme l’ont montré les déboires des troupes néocoloniales françaises au Mali, il arrive que ces mercenaires déguisés en soldats reviennent au pays en vrac. Voilà la « demande » à laquelle sera, a priori, appelé à répondre le nouvel hôpital marseillais.
Mais alors, à quoi bon agiter, comme le fait le Macron, le spectre d’impossibles « guerres de haute intensité » ? Espère-t-on aussi pouvoir y guérir 70 millions de français de brûlures nucléaires au 3e degré ?
Probablement pas. En revanche, maintenir le plus longtemps possible l’actuelle psychose de guerre mondiale – qui fonctionne si bien que, depuis son instauration, le Great Reset passe crème –, distraire l’opinion au moyen de débats imaginaires (« Pour ou contre la mobilisation et l’envoi de votre fils à Bakhmout ? ») – ça, oui, ça a l’air parfaitement faisable.
D’où l’hôpital militaire. D’où les gesticulations puériles d’Attal autour du SNU. Etc.
Après tout, au moment où le Cirque Prigojine vient de donner à Poutine le prétexte permettant de faire encore avancer l’Etat-policier en Russie, il faut bien que ses partenaires occidentaux s’efforcent d’égaliser.
Cela peut aller loin ….. la psychose paranoïaque
Quand donc va – t’on en finir avec cet individu glauque et morbide , ses inspirateurs et ses suiveux à la queue leuleu ?