Par Frédéric BUFFIN – Monsieur Macron s’est déplacé pendant trois jours à Marseille en annonçant à grand fracas de trompes le développement du port avec les créations d’emplois qui sont à la clé. Voici pourquoi, cette mission risque de s’avérer décevante malgré les efforts financiers consentis. Une des raisons du moindre développement de cette belle ville vient de son climat social pour le moins conflictuel.
Quand je travaillais à Marseille, le parigot que je suis, avait écrit à la suite du conflit social sur la réforme des retraites 2010 sur son blog, un article désabusé intitulé : « Le goût amer de la grève phocéenne ». Pendant trois semaines, une partie des salariés marseillais auront humé le parfum grisant de la cessation concertée du travail. Cheminots, agents municipaux des poubelles ou des cantines, postiers, dockers agents du port aidés par les salariés de la raffinerie de Fos, tous, auront beaucoup contribué à faire de la cite phocéenne la championne de la contestation populaire contre le projet de loi gouvernemental sur la énième réforme des retraites qui selon tous les experts ne sera malheureusement pas la dernière. La prochaine qu’elle émane d’un gouvernement de droite et de gauche entraînera probablement les mêmes réactions tant le rapport au non-travail s’est renforcé depuis 30 ans dans notre pays.
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L’argent promis sera viré sur le compte de l’agglo Marseillaise qui donc assurera la redistribution selon son bon vouloir et ses intérêts clientélistes. Une subvention de plus qui ne réglera rien du tout.
l’objectif est juste de faire du buzz