L’Inde est la 5e puissance économique mondiale derrière les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne. Longtemps alliée de la Russie dont elle dépend pour ses équipements militaires, l’Inde cherche désormais à devenir plus indépendante pour la fourniture de son armement. Les États-Unis et la France l’ont bien compris. Côté Chine, la rivalité reste vive, en particulier concernant certaines contestations territoriales. Ces divers points ont offert l’opportunité à l’Administration Biden de sceller un partenariat stratégique avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, à l’occasion de la visite de ce dernier le 20 juin à Washington. Rappelons qu’il y a quelques années, Modi avait été interdit de visa aux États-Unis, à cause de la question des droits de l’homme, notamment à l’égard de la communauté musulmane. Il semble désormais que les États-Unis ont mis leur mouchoir sur ce problème … Contrebalancer l’influence chinoise dans la zone Asie-Pacifique est devenu une priorité.
Cet article publié en russe par vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le monde atlantique regarde avec avidité l’Inde. Autrefois, elle était appelée le principal « Diamant de la couronne » de l’Empire britannique. Aujourd’hui encore, reliée par des milliers de fils au monde anglo-saxon, l’Inde reste l’« atout » le plus important dans la lutte pour le monde futur. Dans notre optique, c’est un monde multipolaire. Dans l’optique des Anglo-saxons, c’est un monde complètement contrôlé par le globalisme. Mais qu’est-ce que le monde dans l’optique de l’Inde elle-même ?
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Il semblerait que la toile d’araignée soit plus vaste et profonde par le temps et l’espace qu’on ne le pense.