On se souvient de l’interpellation de la Gilet Jaune historique Valérie, « coupable » d’avoir traité d’ordure celui qui ne se prive pourtant pas « d’emmerder » le très contribuable citoyen. Sa relaxe est certes juste, et devrait même ouvrir droit à réparation. Mais, dans le contexte de la Naheliade, de quoi est-elle le nom ou le signe ?
Il y avait, de toute évidence, plus d’intention (d’ailleurs pas très démocratique…) d’intimider que de réelle volonté de punir dans l’interpellation surréaliste de la boomeuse Valérie suite à sa publication Facebook. Et les motifs retenus pour sa relaxe – à savoir : le fait que la plainte n’a pas été déposée par l’insulté lui-même, mais par un sous-préfet, non-habilité à le faire – suggèrent, de la part du pouvoir judiciaire, la volonté de réduire l’épisode à une banale histoire d’excès de zèle de la part d’un sous-fifre s’inspirant de l’exemple hydrocéphale du préfet Lallement.
La nordiste irrévérencieuse est d’ailleurs défendue par Juan Branco, enfant terrible du sérail qui, sur le modèle de Mediapart, a l’art de se choisir des causes dérangeantes mais pas trop : contre le méchant capitalisme tout-ça-tout-ça, oui ; contre Davos ? Il a toujours piscine.
Embastiller le gueux Et le protéger ? – oui, mais pas En même temps
Pour autant, au moment où la Macronie, changeant une énième fois d’épaule son fusil de com’, se réinvente en superflic protecteur du boomer blanc cagnotteur contre les hordes barbares de la Naheliade, on a du mal à s’empêcher de penser que cette relaxe arrive à point nommé.
Rappeler, à force de Valéries interpellées, au Gaulois apeuré qu’il a toujours été, et sera toujours, la cible prioritaire de l’Etat-policier mondialiste, au moment même où on a réussi à lui faire applaudir le durcissement de la matraque – c’est balourd !
De ce point de vue (certes complotiste), la chronologie des événements illustre bien le principe d’amnésie contrôlée, qui semble être l’un des lubrifiants psychologiques facilitant le plus la pénétration du Great Reset. En pleines émeutes d’Ottawa, on passe brusquement au chapitre « Ukraine », les sans-dents se réjouissant même bruyamment de voir que « Poutine a mis fin au Covid » (où ça ? – certainement pas en Russie, en tout cas…). Quand l’épopée « géopolitique » des terrains vagues ukrainiens commence à lasser, coup de projo sur la sécheresse humide. Etc..
La politique devient la gestion du calendrier et de la com’
Le pouvoir a une bonne longueur d’avance sur le peuple tellement anesthésié par 40 ans d’Etat “providence” qu’il en est d’une crédulité effarante.
Pour sortir d’une naïveté qui finit par être coupable…
– les conspirations pour prendre et/ou garder le pouvoir ont toujours existé
– un pouvoir qui n’est pas sérieusement limité tend à s’étendre (Montesquieu…)
– en démocratie, le pouvoir, s’il veut se maintenir, doit paraître vertueux et altruiste (Machiavel…)
– le pouvoir et l’argent vont de pair et mènent le monde depuis longtemps: qui paie commande
– la majorité n’a pas toujours raison, la majorité fabriquée médiatiquement encore moins.