Vous avez constaté que le site du Courrier avait été bloqué plusieurs heures après un piratage massif. Merci à tous ceux qui nous soutiennent et qui nous ont retrouvé sur le fil de Rester libre ! sur Telegram, pendant les réparations. Et voici quelques explications.
Vous n’avez pas eu accès à votre site pendant une quinzaine d’heures environ. Les informaticiens qui nous protègent nous parlent de deux attaques: l’une dite “DDOS” et l’autre, qualifiée plus simplement de “piratage”, cette nuit. En l’espèce, les pirates se sont attaqués aux infrastructures techniques du site.
D’abord, nous profitons du retour au fonctionnement du site pour remercier nos informaticiens. Pour tout média moderne, ils sont essentiels. Sans la veille quotidienne pour identifier les intrusions et renforcer constamment la sécurité d’un site comme le nôtre, nous n’aurions rien pu faire depuis deux ans.
Voilà donc la troisième grosse attaque nous avons essuyée, après novembre 2021 et janvier 2023. En novembre 2021, on était en pleine polémique sur le passe sanitaire et sur les libertés fondamentales bafouées par le gouvernement. Pendant tout un après-midi, nous nous sommes demandés si le site tiendrait. Il était déjà robuste. Mais la vigilance doit être de tous les instants.
Tous ceux qui détestent notre combat nous guettent. Comment expliquer sinon que l’on ait essayé de nous déstabiliser début janvier de cette année, au moment où nous changions de site internet ? Pendant toute une journée nous avons assisté à un nombre démentiel de tentatives de connexions. Le site a tenu, là encore grâce nos informaticiens.
Pourquoi on nous attaque maintenant
Qu’est-ce qui explique l’attaque d’hier soir et de cette nuit ? Nous ne savons pas encore tout sur les modalités de l’attaque qui nous a visés. Mais nous notons que le gouvernement se targue d’avoir supprimé des milliers de contenus sur internet.
Bien entendu, rien n’est à exclure. Il y a des hackers qui attaquent pour la beauté du hacking. Ensuite, il y a tellement de façons d’effacer ses traces que l’on peut rarement identifier les commanditaires d’origine. Au Courrier, nous sommes comme nos héros gaulois favoris, qui n’ont peur de rien…sauf que le ciel leur tombe sur la tête. Nous avons peut-être heurté, par nos critiques, tel puissant, il y a des mois, qui tenterait de nous déstabiliser aujourd’hui.
Remarquons, pourtant, que nous avons toujours été attaqués à des moments clé: en pleine bataille contre l’état d’urgence sanitaire, fin 2021 ; au moment, début 2023, où nous prenions notre place parmi les rares médiats vraiment libres et plébiscités par un lectorat de résistants.
Et maintenant ?
Depuis qu’ont commencé les émeutes en réponse à la mort de Nahel, nous avons refusé d’entrer dans le jeu trop facile que proposait le pouvoir en place. Etes-vous pour ou contre la police, nous a-t-on demandé ? Comme si le maintien de l’ordre par l’Etat pouvait être qualifié de toujours légitime ou toujours contestable !
Autre question comminatoire : – Etes-vous d’accord qu’il faut châtier les racailles ?
– Attendez, de quoi parlez-vous ? De faire respecter la loi ? mais certainement !
– Non, il faut aller beaucoup plus loin ! Il faut…. (et là les réponses varient : faire porter la responsabilité aux parents / combattre l’islam / expulser les délinquants étrangers….)
Avons-nous vu clair dans le jeu du gouvernement?
Nous avons refusé d’entrer dans quelque considération approfondie que ce soit sur le traitement de la crise, tant qu’une question ne serait pas posée : celle de la responsabilité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement dans le chaos qui se déchaînait. Nous avons considéré, nous considérons plus que jamais que rien de bon ne peut se produire en France tant que Macron et le macronisme seront au pouvoir.
Au risque d’être incompris, nous avons recommandé à tous les habitants du village gaulois de cesser la zizanie à l’abri de laquelle, les Tullius Detritus d’hier et d’aujourd’hui font avancer leurs propres objectifs.
Comment ne pas être étonné de la distance gardée par Emmanuel Macron face à la crise ? Mais n’est-il pas libre de faire avancer son agenda liberticide tranquillement tandis que les zemmouristes, les ciottistes et les mélenchonistes s’écharpent ? Le Président aura obtenu une chose essentielle à la faveur de cette crise : faire avancer la cause de la censure (des réseaux sociaux). Une pierre de plus dans la vaste prison qu’il construit avec opiniâtreté depuis 2017 pour enfermer à perpétuité la démocratie française.
Alors avons-nous été attaqués avec une telle violence pour avoir lu beaucoup plus lucidement que d’autres dans le jeu du pouvoir ?
Merci, en tout cas, à tous ceux qui nous sont fidèles, à tous ceux qui apprécient les dissonances, les divergences dans nos colonnes (souvent entre nous). La démocratie, c’est le droit de ne pas être d’accord, et c’est l’obligation de penser par soi-même. Ces lignes continuent de nous guider.
Le fil Telegram Rester libre ! est mis en place, nous vous le rappelons, comme “bloc électrogène” de secours en cas de coupure de courant. N’hésitez pas à le rejoindre : c’est gratuit !
Il n’y a pas grand chose à rajouter. L’avant dernière phrase de l’avant dernier paragraphe est essentielle. Un seul mot d’ordre : courage.
Soignant suspendu réintégré, je dois la ténacité en partie à la vôtre ! Du coup, à présent que j’ai à nouveau un revenu relativement décent, je me reabonne, en ce jour de tentative de piratage !
Je vous félicite pour votre lucidité et votre ténacité
Châtier les racailles, celles qui détruisent les bus, abribus, écoles, etc : oui, il y a déjà pas mal de lois pour le permettre.
Mais comment appeler et châtier ceux qui détruisent avec constance depuis de nombreuses années les services publics, la justice, l’école et l’hôpital ?
Si l’un de vos proches meurt un week-end car aucun service d’urgence n’était ouvert pour le prendre en charge, ne serez vous pas enclin à qualifier de “délinquants en col blanc” les responsables du chaos qui a permis cette situation ? N’aurez vous pas envie de les châtier ?
Bravo à toute l’équipe et surtout aux informaticiens. C’est super d’avoir réussi à remettre le site sur pieds. Deux attaques cette fois! Vous avez fait fort. Ce que vous dîtes dérange vraiment.
Des tentatives de piratage de Telegram ont eu lieu récemment par les services de police. Attention donc! La prochaine fois cela pourrait être «le groupe électrogène de secours». Créer un groupe Discord pourrait être pas aussi : les gens de réinformation ont vu leur groupe supprimé 4 fois mais ils ont réussi a rester en contact!
Espérons que la France Identité restera en l’état et ne deviendra pas un portail de connection obligatoire. Si jamais cela été le cas même le site du CDS était en ligne, il deviendrait facile de faire chuter son audience voir tout simplement de bloquer son adresse ip. De ce fait on serait obligé d’utiliser un VPN…
Encore bravo et merci pour vos efforts!
Une certitude : l’accélération de la mise en place de la monnaie/identité numérique, du pass carbone, du crédit social et des camps pour les opposants.
Pendant ce tempos le Sénat adoptait le Projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030, dans lequel est inscrit la possibilité de faire des réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale : Chapitre III, Article 23 Titre I : ” Réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale ”
« Chapitre Ier
« Sujétions préalables aux réquisitions
« Art. L. 2211‑1. – Le Premier ministre peut ordonner, dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’État, le recensement, parmi les personnes, biens et services susceptibles d’être requis en application du présent livre, de ceux que chaque ministre peut, dans les limites de ses attributions, soumettre à tous les essais ou exercices qu’il juge indispensables.
« Ces essais et exercices sont organisés en tenant compte des nécessités de fonctionnement des entreprises concernées et de la continuité du service public. Ils ne peuvent excéder cinq jours par an, à moins qu’une convention conclue entre les personnes concernées et l’autorité administrative n’en dispose autrement. Ils ouvrent droit à indemnisation dans les conditions prévues à l’article L. 2212‑8.
« La programmation des essais et exercices est portée à la connaissance des personnes concernées et, le cas échéant, de leur employeur au plus tard quinze jours avant leur exécution.
« Art. L. 2211‑2. – Dans les cas prévus à l’article L. 2212‑1, le blocage des biens mobiliers, en vue de procéder à leur réquisition dans les conditions et selon les modalités définies aux articles L. 2212‑3, L. 2212‑4 et L. 2212‑6, peut être prescrit par décret en conseil des ministres.
« Ce décret peut préciser l’autorité administrative ou militaire qu’il habilite à procéder à ces mesures.
« Art. L. 2211‑3. – Le blocage mentionné à l’article L. 2211‑2 comporte, pour le propriétaire ou le détenteur des biens, l’obligation de les présenter à toute demande de l’autorité administrative ou militaire au lieu et dans l’état où ils se trouvaient au jour du blocage.
« Il est levé de plein droit si, à l’expiration de la durée fixée qui ne peut excéder quinze jours, la réquisition n’a pas été ordonnée ou si l’ordre de blocage n’a pas été renouvelé pour une seconde période de même durée au maximum.
« Art. L. 2211‑4. – La personne faisant l’objet de mesures de blocage a droit à l’indemnisation des préjudices matériels résultant de manière directe et certaine de ces dernières dans les conditions définies au dernier alinéa du I de l’article L. 2212‑8.
« Art. L. 2211‑5. – Est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros le fait d’utiliser ou de divulguer les renseignements obtenus par application de l’article L. 2211‑1.
« Est puni des mêmes peines le fait de ne pas déférer aux mesures de blocage légalement ordonnées en application de l’article L. 2211‑2.
« Chapitre II
« Principes généraux
« Art. L. 2212‑1. – En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, la protection de la population, l’intégrité du territoire, la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous biens et services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en conseil des ministres. Ce décret précise les territoires concernés et, le cas échéant, l’autorité administrative ou militaire habilitée à procéder à ces mesures.
« Ces mesures peuvent être mises en œuvre sans préjudice des autres régimes légaux de réquisition.
« Art. L. 2212‑2. – Lorsqu’il n’est pas fait application des dispositions de l’article L. 2212‑1 et sans préjudice de celles de l’article L. 4231‑5, en cas d’urgence, si la sauvegarde des intérêts de la défense nationale le justifie, le Premier ministre peut, par décret, ordonner la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service.
« Il peut également habiliter l’autorité administrative ou militaire qu’il désigne à procéder aux réquisitions.
Etc.
Bsr Eric, une fois de plus complètement d’accord avec vous !
“La démocratie, c’est le droit de ne pas être d’accord, et c’est l’obligation de penser par soi-même.” Acceptez alors des commentaires qui ne correspondent pas parfois à certaines de vos lignes, ce serait logique et sain.
Je n ai plus acces au site alors que je suis abonne annuel jusqu en fevrier 2024.
( plus acces aux articles payants )
J’aurai tendance à dire que c’est une maskirovka ^^
Bon OK, je sors => []
Le mot à ne surtout pas prononcer! Frexit.
Là ils pètent un câble, surtout qu’Orban a dit “mais où est passé le fric ?”
Longue vie aux Stratèges !