Par les généraux (2s) Daniel SCHAEFFER, Asie21, Ancien attaché de défense en Thaïlande, Vietnam et Chine, et Grégoire DIAMANTIDIS, membre du Centre de réflexion interarmées (CRI).
La préparation de l’entrée de l’OTAN en Indo-Pacifique, objet de beaucoup de pressions aujourd’hui pour que cela se produise, a commencé il y a maintenant près de vingt ans par des rencontres, des échanges, avec quatre pays : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, le Japon. Au niveau opérationnel, les quatre ont participé, en partenariat avec l’OTAN, aux tentatives de stabilisation, échouée, de l’Afghanistan.
Cela a conduit à la familiarisation des rapports entre l’Organisation et ces quatre Etats, devenus les quatre partenaires (« Asia partners 4 » / AP4). A partir de là il devenait plus facile de proposer un renforcement de ces relations au travers de l’adoption d’accords bilatéraux de partenariats tels que le propose l’OTAN qui, à cette fin, déploie une large gamme de programmes, de degrés divers, soit qui se juxtaposent, soit qui s’imbriquent, soit qui se déclinent les uns des autres et qui ne cessent de s’enrichir. Ce sont les outils de partenariat.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
l’OTAN, outil de la colonisation américaine.