La condamnation de la France, en pleine Naheliade, par le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) représente une ingérence grave dans ses affaires internes, auquel un Etat réellement souverain ne pourrait réagir qu’en claquant la porte de toutes les buanderies onusiennes de Davos. En lieu de quoi nos Affaires étranges couinent de vagues récriminations, qui reviennent pour l’essentiel à accepter le blâme.
Depuis la mise en circulation – dans nos pages – du concept d’Occident pigmenté, j’ai eu maintes occasions d’expliquer comment l’agenda anti-Blancs, emballé dans l’évangile antiraciste/anticolonial omniprésent (des canulars de Sandrine Rousseau aux discours de Vladimir Poutine), sert de colonne vertébrale au multilatéralisme comme idéologie de la Caste mondiale davosienne.
Car c’est cette communion idéologique – construite sur le dos des gueux blancs – qui sert de garant non seulement à la paix qui règne encore (en dépit des apparences) entre l’Occident et le reste de la Caste, mais aussi, et surtout, à celle, encore plus fragile, qui règne entre davosiens pigmentés (Inde-Chine, Arabie-Iran, etc.).
Il est donc littéralement impensable, pour tout gouvernement issu de la Macronie étendue (LFI-Renaissance-RN), de contredire sur le fond ce discours, et donc aussi la condamnation de notre pays pour « racisme systémique », d’abord lancée par Erdoğan (réponse du berger à la bergère), puis confirmée par l’ONU.
Résultats du suicide collectif : peut mieux faire !
Au lieu de dénoncer la totale illégitimité du procédé (que la France elle-même agite… contre la Russie), Paris se contente donc d’expliquer au CERD qu’il a mal vu, qu’il devrait revoir sa copie, que la France est, au contraire, un élève exemplaire du catéchisme antiraciste, comme elle le prouve… par le respect « de ses obligations [aux termes] de la Convention internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ».
Crier « vive l’Inquisition » pour échapper au bûcher : à supposer que ça marche – ça marche combien de temps ?
En attendant de le découvrir, ne boudons pas notre plaisir devant certaines perles du communiqué du MAE : « Les forces de l’ordre sont soumises en France à un niveau de contrôle interne, externe et judiciaire tel que peu de pays en connaissent. » Pour étayer cette vérité – probablement proférée à l’insu de son plein gré –, le ministère aurait pu citer notre statistique des suicides de policiers. Ce sera pour la prochaine fois !