Ou, plus exactement : qu’on déguise. Chargé (probablement par une certaine Mimi) de l’après-vente du « couple présidentiel », Gala, aux débiles que nous devons forcément être pour lire ce genre de torchons, explique l’ordinaire de « la famille (reconstituée) Macron », en insistant lourdement sur le goût prononcé que Monsieur aurait pour le cordon bleu – trait de caractère probablement censé humaniser ce personnage au profil par ailleurs si typiquement reptilien.
Car, dans les médias, le cordon bleu tend à être utilisé (j’en avais déjà parlé) comme le symbole de goûts alimentaires à la fois populaires et infantiles. La com’ macronienne, qui adore infantiliser son auditoire, fait donc d’une pierre deux coups :
« Le président de la République n’est pas si différent du commun des mortels. Tous les soirs, il passe à table auprès de Brigitte Macron. »
Voire trois coups : quelle meilleure façon d’invisibiliser le caractère sinistrement œdipien du couple gérontophile Manu/Brigitte, qu’en mettant en scène les traits de caractères infantiles (réels ou joués) de ce mari effectivement bien trop jeune ?
« Le Président a été déçu d’apprendre que les cordons bleus étaient réservés au menu enfant. »
Le rêve de tout français selon Gala : faire plaisir au sale gosse
Et là, miracle :
« Quatre mois après, le Président s’est rendu sur l’île de loisirs des Boucles de Seine (…) pour rendre visite à des enfants qui n’ont pas la chance de partir en vacances. Ses hôtes lui ont servi un plateau repas. Surprise, il s’agissait d’un cordon bleu ! »
Ce que suggèrent les propagandistes de Gala – avec de si gros sabots que même l’usage du verbe « suggérer » me gêne… – c’est qu’il existerait, autour du plus détesté des présidents de la Ve République, comme autour de Ceauşescu, une sorte de conspiration bienveillante de ses sujets en adoration.
En réalité, l’amour de beaucoup de roumains pour Ceauşescu était bien réel, car sa dictature stupide et brutale avait accompagné une couche sociale (paysanne) toute entière sur le chemin de l’urbanisation et de la modernisation technique (certes hideuse) – alors que l’ère Macron laissera, dans le meilleur des cas, le souvenir de l’époque du grand déclassement (prémédité et orchestré par la Grande Réinitialisation de son mentor Schwab) des classes moyennes occidentales et françaises.
Quant à Brigitte dans le rôle d’Elena Ceauşescu… Faut voir.
A propos des ceausescu ( orthographe correcte ?) J’ ai vu passer sur le net une photo saisissante montrant le couple de dictateurs se relever après la mise en scène de leur ” assassinat” !….alors pourquoi s’ interresser au couple présidentiel élyséen ? Qui saura aussi disparaître dans une mise en scène ( concoctée par mimi ?)….
Même à l’ONU, une blague circule, la phrase du jour qui transforme tout Français en Raymond calbut: Macron est devenu “Macronescou, le génie des carpettes”. L’arme de guerre pour faire face à la honte, est toujours bien notre Jean Claude Tergal.