Arrêté au Sénégal pour avoir pénétré illégalement sur le territoire depuis la Mauritanie, l’avocat-vedette Juan Branco – soutien du principal opposant au despote local Macky Sall – se retrouve aussitôt chargé d’une liste d’accusations évoquant un peu les procès de Moscou. Est-il vraiment surpris ? Et nous, devrions-nous l’être ?
Après tout, il se peut que Branco ait tenté de se suicider par la main d’autrui, tourmenté – comme il doit l’être, avec la belle âme qui est la sienne – par la culpabilité à l’idée de n’avoir pas ouvert une seule fois sa grande gueule justicière contre la dictature pseudo-sanitaire (si ce n’est pour déplorer que le gouvernement ait reculé devant une bonne obligation vaccinale bien universelle, comme on les aime à gauche).
Dans le cas contraire, la surprise a dû être amère.
D’abord, de découvrir qu’il existe encore des frontières qu’on ne viole pas impunément : profitant parfois à certains africains en Europe, le sans-frontiérisme cher au cœur de ce gauchiste militant fonctionne beaucoup moins en Afrique.
Et surtout : depuis hier, Juan Branco vit un peu dans le même monde que nous. Dans ce monde où on nous boucle à domicile pour « nous protéger » de rhumes pestes noires – et bientôt de conditions météo catastrophes climatiques – qui ne nous font pas peur.
Rassure-toi, Juan, c’est juste 2 semaines (infiniment reconductibles)
Pour ma part – au vu, notamment, des chiffres covidiens très alarmants de l’OMS –, je regrette uniquement que Macky Sall n’ait pas profité de ce coup d’éclat pour faire un peu de pédagogie, en expliquant que l’arrestation de Branco était une mesure sanitaire destinée à la préservation de sa santé physique et mentale.
Cela dit, il existe aussi un troisième univers : celui de ceux pour qui tout est redevenu normal en février 2022. Traitant les angoisses du Reset au moyen d’une thérapie occupationnelle basée sur le partage de memes poutinistes incluant ours et chevaux, ils adorent la souveraineté (sauf en France – sans quoi ils n’auraient pas voté Marine ou Zemmour). Or le Sénégal, vaisseau-amiral de la Françafrique, doit donc être un pays fort peu souverain – à la différence du délicieux Niger, qui prouve son amour de la souveraineté en réclamant au philanthrope Prigojine, hymne soviétique à l’appui, son rattachement immédiat à la Russafrique.
A priori, on devrait donc aussi trouver du pigeon de droite pour s’indigner du sort de Branco.
Ou pour lui laisser une petite chiure sur le crâne en volant au-dessus, comme ça, en passant.
Moi,Mr Schwartz le modeste, je m’indigne de le savoir incarcéré car je vois là une petite “leçon” que l’état français pourrait donner à cet emmerdeur,trop connu pour disparaître dans le magma glauque de la politique africaine.
Qu’allait-il faire dans cette galère? Eh bien je n’en sais rien! Autant, c’est vrai, il ne s’était pas mouillé dans l’affaire COVID, autant quand il se mouille, va sur le terrain, il est traité de super branquignole!
Je ne savais pas que Brandon était plus covidiste
Intéressant
A l’écouter je pensais qu’il était plus contre la gestion sanitaire je ne le connais pas depuis longtemps mais j’avais l’impression qu’il avait été contre les mesures. Comme quoi pour bien connaître quelqu’un il faut le suivre pendant de longues années pour vraiment savoir à qui on a affaire
En pleine crise de poppers, il a dû se prendre pour un bout de bois flottant. Pour ma part je pense que les gens de là-bas auraient dû le laisser batifoler avec les crocodiles.