On se divertit par avance de l’échec inévitable de la réindustrialisation annoncée, promise, voulue par Macron, sans réforme préalable du marché du travail et de la fiscalité des entreprises. Alors qu’officiellement le gouvernement veut promouvoir la “souveraineté” et attirer des entreprises du monde entier (par exemple une bonne usine Tesla qu’Elon Musk ne s’est toujours pas décidé à construire en France, alors que l’Allemagne en compte une à Berlin…), l’annonce quasi-officielle désormais du report de la réforme des impôts sur le chiffre d’affaires, et le statu quo effrayant sur le poids socio-fiscal qui pèse sur les entreprises devrait rapidement réduire le slogan de la réindustrialisation à un mot creux et à une vraine espérance. Mais qu’importe ? l’essentiel n’est-il pas de “communiquer” sans jamais régler les problèmes ?
Donc, officiellement, Macron nous affirme qu’il veut réindustrialiser la France et attirer sur son sol de nombreuses entreprises étrangères. Il crée même des événements pompeux à Versailles pour s’afficher avec les patrons du monde entier et leur faire un numéro de claquettes urbi et orbi où il dit du bien de la France et où il leur demande combien d’emplois ils vont créer en échange de copieuses subventions. Petit problème : il repousse les réformes nécessaires pour rendre cette industrie compétitive et durable sur notre sol. Avec cette politique d’affichage sans lendemain, les décrochages pointés encore ce matin par les Echos de Bernard Arnault devraient continuer, et même s’accroître, en mode crise argentine.
Les Echos de Bernard Arnault pointent les décrochages français
Comme les Echos de Bernard Arnault le pointaient ce matin, la montée en puissance des ventes de voiture électrique plombe encore plus la balance commerciale française. Les Français importent toujours plus de voitures étrangères, mais la France peine à écouler sa production nationale. C’est d’ailleurs sans surprise : la Chine est la championne du monde des voitures électriques, et les usines automobiles françaises sont largement dédiées aux voitures thermiques, devenues les bêtes noires des normes environnementales.
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il me semble que vous ayez oublié un autre facteur, les normes écologiques;
je ne comprendrai jamais pourquoi tous les politiques pensent que l’écologie politique soient incontournable dans leurs programmes;
Parce que l’environnement, présente comme un problème mondial, est censé justifier une gouvernance mondiale et que cette dernière est l’objectif des élites supranationales auxquelles obéit la France, ou du moins son “gouvernement”.
D’où les “politiques d’affichage sans lendemain” quand il s’agit d’améliorer l’état du pays puisque l’objectif réel est inverse.
Si l’on veut devenir competitif sur le sol francais il va falloir diminuer les charges sociales sur les salaires, diminuer les impots sur les societes, aussi et bien sur remettre en question le SMIG et le nombre d’heures hebdomadaire travaillees, s’attaquer au mille-feuille etatique, revoir toute la politique fiscale du pays en s’attaquant aux subventions et niches fiscales, transformer les mentalites d’assistes de ce pays en mentalites d’entrepreneurs createurs de richesse, etc… bref que des rejouissances a venir. Ca risque de couiner un tantinet dans les chaumieres.
Je ne crois pas que les Français soient ok pour les impôts ni pour la buraucratie,dont les niveaux nous placent tristement en premiére place avec des performances desastreuses,c’est le poids de l’état qu’il faut reduire pas les salaires
Salaire complet et concurrence pour les assurances sociales
Je partage totalement l’avis de monsieur Verhaeghe, le gouvernement doit choisir entre les fonctionnaires de la plethorique bureaucratie française ET la reindustrialisation, étant donné que les fonctionnaires votent moitié Macron (
son seul objectif être réélu pour la promotion du LGBTisme ) et moitié Nupes( = toujours plus de fonctionnaires) la survie de la France est compromise. Macron n’a pas d’enfant et se fiche de l’avenir. Maïmonide a dit « celui qui n’a pas d’enfant ne peut pas gouverner. »
Capsule très claire. Le choix d’une fiscalité, d’un code du travail et de réglementations démentiels a été fait par les électeurs. De quoi osent-ils se plaindre ?
On n’a jamais enrichi les pauvres en appauvrissent les riches.
De toute façon le Français moyen n’aime pas les riches, donc les entreprises…
cqfd…
Un programme qui risque d’avoir du mal à se faire entendre des urnes.
Déjà dans les années 90 et même avant, le secteur de l’électronique s’inquiétait du choix des politiciens d’asseoir davantage l’économie française sur les services.
Il y a aussi de l’idéologie dans la désindustrialisation de notre pays.