On ne peut que recommander la lecture (pourtant longuette) du discours de Marine Tondelier à l’université d’été de EELV tenue au Havre – grand moment d’humour involontaire et de duplicité à la petite semaine.
Rédigé en écriture à prétentions inclusives et livré en intégralité – avec les fautes de français d’origine – au site Infos Dijon, ce discours nous offre en effet l’occasion d’un rare coup d’œil à l’intérieur du monde fascinant des femmes blanches écosocialistes.
Haranguant son gynécée inclusif, la politicarde Tondelier y fait certes – sans grand talent, au demeurant – œuvre de manipulation :
*Déplorant avec gourmandise l’obnubilation par Médine… qu’elle a savamment suscitée.
*Attaquant « la Macronie » (pour son Katyn au jet d’eau de Sainte-Soline), mais frappant assez fort sur le RN pour ne pas laisser oublier qu’elle fait bien partie des forces qui en – en empêchant durablement toute coagulation des oppositions hors les murs – garantissent la pérennité (relative) du pouvoir macronien.
*Parlant beaucoup de l’échéance présidentielle 2027 et de la nécessaire solidarité NUPES, pour faire oublier qu’en vue des européennes de l’an prochain, les Ecologistes vont poignarder LFI dans le dos au profit de menues magouilles très européennes avec leur famille (à tous les sens – y compris sicilien – du terme) au PE.
« Gérald Darmanin, c’est une source d’éco-anxiété à lui tout seul. »
Raison pour laquelle elle demande aussi une ovation pour sa tête de liste 2024 Marie Toussaint, une femme blanche de qualité, dont elle rappelle les mérites patriotiques :
« Nous nous sommes connues il y a bientôt 15 ans … dans des journées d’été. On était toutes les deux bénévoles à l’accueil… »
Car l’écologisme, c’est avant tout ça : des « Etats généraux » débouchant sur un « comité de pilotage » qui expose ses « cahiers de doléances » au gré des « 75 ateliers » et « 23 canapés » (sic) d’une énième université d’été. L’écologisme, ce sont les loisirs moralisants de la petite-bourgeoise Education Nationale, passée des Dames Patronnesses au culte de Gaïa pour cause de déchristianisation. Sans oublier de convenir d’un grand programme révolutionnaire : « Repeindre en blanc les toits de nos bâtiments publics ».
Finissons donc par un florilège de lapsus révélateurs :
« En attendant on voit bien que le climat se tend. »
« Nous appuierons donc sur le bouton ‘reset’ »
Ouh la ! Elle a mangé du Fidel Castro la bougresse ! C’était long et g pa tou lu mais je me garde ce discours-fleuve sous le coude, j’aime bien la propagande politique de pointe. J’ai relevé l’hommage à la classe de Terminale L du JDD, je suis déçu qu’elle n’ait pas dit “Force à eux” ou “Cœur sur eux”, finalement elle fait preuve d’une certaine sobriété.
Vaste écosystème les écolos… Ça brasse tout et n’importe quoi dans les limites du politiquement correct; ça va ratisser de plus en plus large comme un bon gros chalutage de fond, Mélenchon n’a acune chance ! 😉 pardon, he doesn’t stand a chance! (en hommage aux saillies anglophones de Marine).
La phrase qui résume toute l’affaire à mon sens : “Chaque dixième de degrés comptera, nous le savons.” À retenir quand on commence à trouver que “en fait y’a des trucs pas mal dans ce qu’ils disent les écolos”. Les verts politiques c’est ça, c’est du covidisme version climat, une hystérie pour le moment assez contenue…mais qui saura se concentrer en puissant rayon létal le moment venu.
Pour ma part je suis curieux de voir à quel moment du film va débarquer la grenouille héritière Marie Bové.
Elle a l’air heureuse la Marine d’exhiber son arabe de service comme jadis les monteurs d’ours.
“Voyez comme je l’ai bien dressé. Il ne dit plus du mal des Juifs, des homosexuels et des femmes. Medine est la preuve qu’on peut amener à mon niveau des populations arriérées vivant sur des tas de sable”.