Passionné de vêtement féminin, plus que de droit, Gabriel Attal commence sa carrière au ministère de l’Éducation par une mesure autoritaire/punitive totalement arbitraire : interdire l’abaya, vêtement semblant jouir d’une préférence statistique chez les élèves de confession islamique.
Désormais parfaitement désinhibés dans le servilisme, les presstitués chargés de l’après-vente de la dérive autoritaire macronienne, en pleine course à la subvention, deviennent souvent hautement explicites dans leur envie de pénal. Dans le massage de matraque que le Figaro, par la bouche d’un certain Trémolet (sic), applique en ce jour à Gabriel Attal, on peut lire que :
« De deux choses l’une : soit l’abaya est un vêtement religieux, auquel cas il n’a rien à faire à l’école, soit l’abaya est une simple mode laïque, auquel cas son interdiction ne devrait pas poser de problème. »
Autant le premier cas de figure (purement théorique, le port de l’abaya étant à peu près aussi religieux en « Orient » que celui de la minijupe en Europe) permettrait de dégager – pour le meilleur et pour le pire – un consensus laïcard, autant le second a des consonances absolument lunaires. Il sous-entend en effet que Gabriel Attal va s’instituer arbitre contraignant des élégances féminines : une glissade dans l’arbitraire que seule la généralisation d’un uniforme obligatoire permettrait de ramener vers une sorte de normalité juridique.
Antisémitisme du lâche : la gamine musulmane en ligne de mire
« Une sorte » de normalité, oui, mais laquelle ? La sorte totalitaire. En Europe (en incluant les marges), il faut remonter à la Turquie naissante (et génocidaire) des Jeunes Turcs et de Mustafa Kemal pour trouver des mesures comparables au sein d’un régime s’adonnant de temps à autre à des rites électoraux. C’était alors, outre le hijab (effectivement islamique), le fez (autoritairement remplacé par le haut-de-forme), c’est-à-dire un couvre-chef ethnico-régional, qui était entré dans le collimateur du totalitarisme normalisant, comme les barbes russes dans celui de Pierre le Grand.
L’Etat national turc était alors né dans des circonstances particulièrement traumatiques, à l’issue de la Première Guerre mondiale. Quelle catastrophe comparable permettra d’expliquer le style de satrape asiatique dans lequel Gabriel Attaltürk entreprend, chez nous, de rééduquer les masses ? Probablement telle ou telle apocalypse climatique de passage. Ou peut-être la peur – alors que la récréation ukrainienne tire à sa fin – de voir enfin s’ouvrir le procès du covidisme ?
Très bien dit. Il est consternant de voir qu’une partie importante (majoritaire?) tombe encore dans le panneau. Combien de fois va-t-on nous faire le coup de l’islamisme avant que les Français ne réalisent qu’on les enfume pour mieux les détrousser du fruit de leur labeur et de leurs libertés ? Au moins encore une fois , on dirait bien.
L’islamisme n’existe pas ? Ou bien, il n’est pas un problème ? Selon vous ?
Tout est bon pour faire diversion.
Est-ce un hasard si c’est pile au moment où Darmanin convoque les feux médiatiques pour se poser en successeur d’EM?…
La dénomination Gabriel Attalturk est excellente, de son côté Jacques Attaliturk murmure à l’oreille des présidents depuis 40ans avec les résultats que nous observons.
“soit l’abaya est une simple mode laïque, auquel cas son interdiction ne devrait pas poser de problème”
Oui, totalement lunaire. Après, je suis enseignante, et je change chaque année d’établissement (enseignement secondaire). Certaines tenues sont bel et bien autorisées ici et interdites ailleurs, sans la moindre intervention gouvernementale (exemples : jeans troués / déchirés, crop top)
Les interdictions touchent parfois aussi le matériel scolaire : interdiction du stylo quatre-couleurs (qui fait l’objet d’un trafic intense) et parfois des classeurs (trop difficile à gérer et à organiser par nos chers petits du collège)
L’Abaya comme n’importe laquelle de ces tenues sont d’abord des marqueurs ethniques, communautaires.