En 2009, Lloyd Blankfein (Goldman Sachs) parlait encore de « faire le travail de Dieu ». 14 ans plus tard, la soubrette de la succursale euroslave de Wall Street, Christine Lagarde (BCE), prenant la parole à un séminaire de banquiers, se met à recommander l’humilité pour la com’ des banques centrales. Cela se passerait presque de commentaires.
Et pourtant, des commentaires, ce speech de Lagarde en mérite.
Quoique longuet, il se résume facilement à quelques idées simples. Qui sont, pour l’essentiel, celles que les Davosiens (Ursula en tête) martèlent depuis bientôt deux ans : Internet complique la « communication » (comprendre : manipulation des masses), en favorisant la diffusion des « fausses nouvelles » (comprendre : tout autre vision du monde que celle de Davos). Il faut donc « rétablir la confiance » (sous-entendu : en faisant taire les voix dissonantes). Jusque-là, c’est la routine.
Et soudain apparaît ce thème nouveau et inquiétant : l’humilité. Les prévisions des banquiers centraux ne seraient (ô surprise) pas une science exacte, et ils gagneraient donc à communiquer sur la relativité (pour ne pas dire : fragilité) de ces prévisions. Mais qu’est-ce qui a bien pu amener Christine (jadis plutôt fan de numérologie) sur ce chemin de Damas de l’empirisme scientifique ?
L’hélicoptère à liquidités, finalement plus lourd que l’air
La réponse se trouve dans le texte : on « découvre » que « le consommateur » (synonyme du citoyen dans le dialecte des banquiers centraux) a la mauvaise habitude, quand il s’appauvrit, de se mettre à faire attention à l’évolution des prix – sous-entendu, aussi : à comparer ladite évolution aux affirmations (désormais parfaitement délirantes) des divers Mozart de la finance concernant ce qu’ils appellent pudiquement « inflation » (alors que les hausses de prix dont il s’agit n’ont en réalité rien à voir avec le phénomène portant traditionnellement ce nom en théorie économique).
En bon français : il est moins facile de mentir à des gens dont le ventre est moins plein. Et les mensonges qu’ils ont gobé avec apathie en 2009 (comme « l’hélicoptère à liquidités » du keynésien Ben Bernanke, mentor de la petite Christine) leur reviennent au visage, une décennie plus tard, sous la forme de frigos vides.
Christine, du coup, redécouvre in extremis l’eau chaude : la monnaie aurait pour base la confiance. Qui s’est perdu pour de bon.
La création de l’euro et de la BCE ont été les plus malfaisantes arnaques qui ont détruit l’économie française, étouffée l’industrie française et nourrit un fonctionnariat pléthorique sans possibilité de vraies réformes, c’est l’aboutissement d’années de socialisme, de bureaucratisme, quelques oligarques ont bénéficié du capitalisme de connivence macronien , ils quitteront la France quand elle sera intégralement tondue. CÉLINE qui a bien décrit les français disait « les français votent et revotent pour le même casse pipe » …., il faisait allusion à 14/18, 39/45, 22/……
L’euro n’a pas desservi tout le monde… beaucoup ont profité des prêts faciles même les gueux… je pensais comme vous il y a encore quelques années mais le problème ne vient pas de l’euro. Sinon la Suisse serait ruinée depuis longtemps. L’ingérence permanente technocratique et bureaucratique en France est le principal problème. La preuve : l’état se mêle de tout, crée des boucliers ceci puis cela en nous disant regardez vous êtes protégés pas comme chez les voisins… finalement résultat des courses, l’inflation est pire chez nous dorénavant que chez nos voisins et en plus on a le droit à une dette plus importante… jackpot !!!! L’interventionnisme à outrance des petits élus de France est bien pire que l’euro.
Concernant Davos : certains ayant participé à des réunions nous rapportent qu’il ne s’y passe pas tant que ça de choses. Beaucoup de conférences vides avec 0 décision. D’une année à l’autre les sujets changent ; qui dit vrai sur Davos finalement ?
Davos est trop public pour qu’il se passe autre chose que la divulgation de décisions prises ailleurs (Bilderberg, Trilatérale, CFR…?)
Malgré tout pour l’instant on fait plus de choses aujourd’hui qu’il y a 50 ans… on voit qu’ils aimeraient nous faire la nique mais c’est difficile à faire passer… ils tirent chaque année la couverture vers eux et tout d’un coup ça repart et revient vers nous… patience ; nous avons deux leviers : le premier c’est qu’il y a une limite qu’ils savent qu’ils ne doivent pas dépasser (on ne doit plus être trop loin de cette limite) et dans le pire des cas le second levier c’est que quoiqu’il en soit tous ces cons sont quand même très vieux et qu’ils vont finir par caner
A force d’affirmer des mensonges, la confiance s’est perdue aussi pour les vaccins, pour la climatologie, etc….pour leur « Science »! Les Américains hésitent maintenant à faire vacciner leurs chiens! Bientôt le roi sera nu! Sera t il suffisant de fermer les réseaux sociaux?
Retour à la réalité?
Gouverner ne peut se réduire à communiquer. Mais comme ces idéologues restent toujours sur même logique, ils continuent à penser en termes de communication en tablant sur la censure. Cependant cette dernière ne suffira pas à redonner confiance dans un système par ailleurs contesté lourdement à l’international. Cela aussi se sait, les citoyens de l’UE ne subissent (encore) pas le double enfermement de leurs frontières et de la Pravda…