« Faire sortir le connard » qui était (est ?) en lui, c’est ce que le réalisateur Guillaume Canet affirme avoir voulu en tournant (en partie sur notre argent, via le Centre National du Cinéma) le film intitulé Lui.
Guillaume Canet semble souffrir d’une forme rare de dyslexie, qui l’amène à confondre les personnes verbales et les verbes de mouvement. Au vu du synopsis (qui est celui d’une sorte de caricature de film intimiste/nombriliste 100% parisien – quoique tourné en Bretagne, de façon à pouvoir faire cracher la région aussi au bassinet), il semble en effet évident que le véritable titre du film Lui aurait dû être Moi.
Et, tout en laissant à mes lecteurs le soin de juger de la question (hautement subjective) de la teneur en connard constatable chez Canet avant et/ou après ce tournage, je ne peux que constater que ce film – que Canet dit consacré, façon thérapie un peu chère, à « faire sortir » ceci ou cela – a finalement surtout servi à faire rentrer :
« Soutenu par Bretagne Cinéma, le film a reçu l’aide financière de la Région Bretagne (en partenariat avec le CNC) », apprend-on au détour d’une recherche Google.
Fanfan Canet rançonne les Ploucs
Une autre recherche nous renseigne sur l’usage fait de cette subvention du Très-contribuable au bien-être psychologique de Guillaume Canet :
« Pour la préparation, 28 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 € (…). C’est beaucoup plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de film français sortis en 2021. » Il s’agit donc de l’un de ces casses qui, depuis plus d’une décennie, font même grincer des dents au CNC – lequel menace régulièrement de réglementer ces rémunérations – menaces naturellement jamais suivies d’effet.
Il faut dire que le film « réunit un casting impressionnant » (Mathieu Kassovitz, Laetitia Casta, Nathalie Baye, Patrick Chesnais, Gilles Cohen…) – selon la litote désormais consacrée, servant – à l’âge du 7ième Art français 100% népotisme – à indiquer qu’il s’agit d’une énième opération de ponction des finances publiques au profit d’un des sous-groupes bien soudés de l’opulente zoologie des connivents du spectacle.
Les opérations de ce genre peuvent donc être comparées aux opérations coup-de-poing proposées par Roussel contre la vie chère – à ceci près qu’elles ne s’exposent jamais, ni à l’ire de Mélenchon, ni aux charges du RAID.
être subventionné par l’état de pacotille Français, c’est mettre un pied dans la tombe. Même les classes moyennes supérieures, qui font le forcing, n’empècheront pas un bon tiers de la population de devenir féroce. Ils l’auront bien cherché. La fabrique à crétins, va se retourner contre eux. Quand les gens n’auront plus rien dans leurs assiette, surtout les travailleurs, ça ne va pas trainer. Nous ne sommes pas les veaux de Charles de Gaule. du sortir de l’abattoir (soudeur dans le sous sol), Paris ouvert?
l’argent publique n’est pas perdue pour tout le monde !
Une sorte de spiristime pour benets woke… il n’y a guère qu’une tournée d’argent public à defaut de table tournante…
Le problème est que quand on a fait sortir le conard, tout sauf genial, difficile de le renvoyer dans sa lampe, même si il s’est grillé au passage…
Modeste n’est pas un parangon de la Tempérance…mais on lui pardonne.
Je trouve cet article navrant: il n’y a rien sur le fond du film.
Et bien oui, Monsieur Schwartz, la culture coûte des sous.
@Florence Pioupiou
“La culture coûte des sous”, certes. Mais encore faut-il s’entendre sur le mot culture. Il me semble en l’occurrence qu’il s’agît plutôt des loisirs des classes aisées.
Personnellement, je ne demande pas de subvention à l’état pour financer mon goût pour la randonnée…