La montée en puissance de la Chine inquiète plusieurs États, dont bien évidemment les États-Unis, confrontés à ce que l’on qualifie de « piège de Thucydide ». Au-delà de cette situation, la question posée est de déterminer le risque de passer finalement d’un hégémon à un autre. Et c’est bien d’ailleurs le cœur de l’interrogation soulevée par la constitution des BRICS. Ainsi que le rappelait François Gipouloux dans « La Chine : un hégémon bienveillant », alors que le cadre des relations internationales est renouvelé par le multilatéralisme, un « modèle chinois » émerge-t-il de cette doctrine dans laquelle sont mobilisés plusieurs concepts de la philosophie confucéenne, comme celui de « tianxia » (la communauté humaine sous le ciel) et d’harmonie ? Quels seraient les contours d’un nouveau système des relations internationales dont la Chine serait un acteur influent, voire le maître d’œuvre ? S’agit-il d’une alternative ou d’un complément à l’approche fondée sur les règles qui prévalent dans les relations internationales aujourd’hui ? Nous reprenons ici le point de vue russe d’Oleg Komolov.
Cet article initialement publié sur le site topwar.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Aujourd’hui, presque tous les communiqués de presse parlent du rythme rapide de l’expansion du partenariat entre la Russie et la Chine. Dans le même temps, Pékin est présenté comme un allié fiable de Moscou dans la lutte contre l’hégémonie occidentale pour un monde multipolaire juste.
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