Comment succéder à un liquidateur ? C’est la question qu’évitent soigneusement de se poser Philippe, Darmanin, Attal et autres intermittents du spectacle macronien, que même leur propre presse subventionnée n’arrive plus vraiment à prendre au sérieux.
Pour doter l’antimatière « Darmanin » d’une actualité, il faut naturellement, dans un premier temps, la créer. Le Parisien s’y est collé, en commentant « l’actualité » préalablement créée par un entretien accordé par ledit Darmanin… à ce même Parisien.
Sauf que même l’auteur de cet après-vente d’après-vente a désormais du mal à éviter tout accent sarcastique dans son compte rendu :
« Les moustiques étaient nombreux, mordants, au parc des expositions de Bordeaux Lac (Gironde), où se tenait ‘le campus européen’ de Renaissance. Samedi soir, ce ne sont toutefois pas eux qui ont suscité le plus d’irritation dans les rangs du parti présidentiel. En faisant entendre sa petite musique dans le Parisien, Gérald Darmanin a une nouvelle fois piqué les Marcheurs au vif. »
Ce maître de la métaphore serait en effet censé prendre au sérieux les gesticulations simili-divergentes de Karcher Darmanin « sur l’immigration » : un domaine dans lequel la marge de manœuvre des pseudo-gouvernements euroslaves est réduite à zéro par… cette fameuse « Europe » qui, à en croire le même plumitif, est le dernier « sujet consensuel au sein d’une majorité composite ».
Si ce n’est lui, c’est donc son clone
Et en effet : de toute la Macronie, seul le mari de Brigitte maîtrise à fond l’art du en même temps. Les autres sont, tout au plus, composites.
Lui sait appliquer la magie du en même temps même à la sacro-sainte Euroslavie, qu’il fait mine actuellement de doubler sur la question de l’électricité.
Eux ont plus de mal.
Darmanin, par exemple, ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens : « Il est dans la famille ou il est dehors ? », s’interroge « un marcheur ».
Censé jouer une partition plus loyaliste, Attal, même dans sa vie privée, ne parvient pas à maintenir cette délicieuse ambiguïté macronienne que même le Maroc nous envie sans oser le dire.
Car voilà bien, en politique intérieure, la contradiction centrale du régime à son stade actuel de pourrissement : dans le cadre d’une guerre de succession démocratique, les prétendants seraient censés faire valoir des différences, alors que seul Macron peut succéder à Macron.
Ne pas oublier Marine Le Pen dans la succession devant notaire rendue obligatoire par les biens immobiliers du défunt. Si la cia se maintient aux affaires jusqu’en 2027, Marine pourrait être sa candidate. La nouvelle gauche quoi; slavo compatible, elle est en même temps facilement jetable par une révolution colorée outrée par sa famille Desstremdroate. Du moment que c’est le bordel chez les frogs ???? et les Wurst, ???? Washington est content.