Le pogrom du 7 octobre a rappelé que la question palestinienne, un temps supplantée dans l’actualité géopolitique par d’autres conflits, était toujours pendante. Elle est réapparue, dans un contexte semblable à celui de la guerre froide : à droite, Israël avec les États-Unis, à gauche, les Palestiniens avec l’URSS et le camp « progressiste ». Aujourd’hui, l’Occident dénonce l’ignoble carnage et affirme le droit d’Israël aux représailles, les autres, le « Sud global » ou le « Camp russe », se partagent entre justification du massacre au nom de l’injustice historique dont sont victimes les Palestiniens, et appels à la désescalade et à une solution politique de la question palestinienne. Cette dernière, vient de rappeler Vladimir Poutine, est constituée par la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Ce truisme fait irrésistiblement penser à un autre poncif de la géopolitique contemporaine : il faut augmenter l’aide publique au développement pour stopper l’invasion migratoire. Ils ont en commun leur bonhommie et leur éloignement de la réalité, deux qualités qui les rendent inoxydables.
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