Lorsqu’il avait défini la stratégie maritime chinoise, l’amiral Liu Huaqin (1916-2011) ne s’était pas contenté de l’objectif de passer de la « Défense côtière » à la « Défense au large ». Il avait précisé que la Chine devait disposer d’une capacité d’intervention mondiale. Le RPC s’est doté des moyens nécessaires, au grand dam des militaires américains qui n’ont cessé de réclamer davantage de budget pour la Navy. Ainsi, en 2023 on estime les effectifs de la marine chinoise à environ 260 000 hommes et près de 50 bâtiments de combat et bâtiments auxiliaires majeurs sont en cours de construction ou en période de test en mer. Dans le contexte de la confrontation entre les grandes puissances au Moyen-Orient, la marine russe fait pâle figure. En réalité, elle est mal en point et ne permet pas à Moscou de jouer un rôle significatif dans la confrontation des rapports de force en Méditerranée. Sergueï Ichtchenko, ancien officier de la marine russe et expert militaire naval, nous en donne l’explication.
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
En référence au journal britannique The Sun, une information a fait sensation et s’est immédiatement répandue dans le monde entier : en raison du risque énorme d’aggravation du conflit armé entre la Palestine et Israël, la Chine a envoyé un important détachement de navires de guerre au Moyen-Orient. La publication note que les tensions existantes dans la région « couvent au milieu des craintes que la crise israélienne ne dégénère en une guerre totale ».
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