Le président de la Banque Mondiale, Ajay Banga (d’où ce titre berlusconien tiré par les cheveux, je reconnais que c’était facile…), vient de faire des déclarations tonitruantes en Arabie Saoudite, lors d’un colloque international, qui ne sont pas passées inaperçues. Selon lui, la guerre au Proche-Orient représente désormais un danger majeur pour l’économie mondiale, qui pourrait connaître un vilain accident. Même la presse subventionnée française évoque désormais un possible prochain choc pétrolier. L’ambiance est décidément bien morose.
Au rang des prédictions pessimistes que nous relatons de temps à autres, on rangera les propos tenus par le président de la Banque Mondiale, l’indien Ajay Banga, au tout premier rang. Il s’exprimait au Forum Investment Initiative, à Ryad, en Arabie Saoudite.
“Le rendement du Trésor américain à 10 ans a brièvement franchi la barre des 5 % hier. Ce sont des zones que nous n’avons jamais vues. Alors oui, elles sont là, tapies dans l’ombre” (…).
“Et puis, combien de temps avant la prochaine pandémie ?
“Il se passe tellement de choses dans le monde et sur le plan géopolitique, avec les guerres auxquelles vous assistez et ce qui s’est passé récemment en Israël et à Gaza. En fin de compte, lorsque vous mettez tout cela ensemble, je pense que l’impact sur le développement économique est encore plus grave” (…).
“Même si la situation semble meilleure que ce à quoi nous nous attendions dans les pays développés il y a quelque temps, je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux.
Ajay Banga
Nos lecteurs ne seront pas surpris par ces propos qui corroborent le contenu de nos colonnes depuis environ deux ans. Mais plus que jamais le fruit semble mûr et la probabilité d’une implosion mondiale est plus forte que jamais. Prudence donc, et reportez-vous à nos conseils en patrimoine.