Une étude récente dirigée par des chercheurs de la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie et publiée dans la revue Cell a révélé que les symptômes persistants du COVID long seraient dus à une baisse des niveaux de sérotonine, induite par la persistance du virus au niveau des intestins. Cette diminution de sérotonine pourrait être à l’origine des symptômes neurologiques du Covid long comme la perte de mémoire ou le brouillard cérébral.
L’état post-Covid (PCC) ou Covid long, qui se traduit par la persistance des symptômes du Covid-19 durant plus de 4 semaines après l’infection par le SRAS-CoV-2 touche de nombreuses personnes. Selon Santé Publique France, environ 2 millions de personnes présentent une affection post-Covid-19 fin 2022. Une équipe de chercheurs vient de découvrir que la baisse du niveau de sérotonine pourrait être à l’origine des symptômes neurologiques du Covid long. Appelée « hormone du bonheur »,la sérotonine agit en tant qu’activateur ou inhibiteur de l’activité cérébrale en fonction du récepteur auquel elle se lie, jouant un rôle crucial dans la communication neuronale. La réalisation d’une nouvelle recherche sur une plus grande cohorte de patients serait nécessaire pour mieux comprendre cette maladie débilitante.
Des composants du SARS-CoV-2 dans l’intestin à l’origine d’inflammations
Selon les données des CDC (Centers for Disease Control and Prevention), le Covid long touche un adulte américain sur cinq. La plupart des patients souffrent de brouillard cérébral, de troubles de mémoire, d’incapacité de se concentrer sur les tâches, de maux de tête et de fatigue générale. Les chercheurs de la Perelman School for Medicine de l’Université de Pennsylvanie ont décidé de mener une nouvelle étude pour identifier les causes de ces symptômes neurologiques persistants suite à une infection au Covid-19.
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C’est une étude très intéressante, nous savions que les intestins étaient producteurs de sérotonine à tel point que les intestins sont appelés « deuxième cerveau ». L’impact de la flore intestinale ( microbiote) est probable dans de nombreuses maladies notamment auto-immunes et psychiatriques. Donc les traitements antidépresseurs sertoninergiques devraient soulager les Covids longs.