Après les mauvais chiffres de la croissance et de l’inflation dont le Courrier s’est fait écho, Bruno Le Maire a reçu quelques journalistes pour une séance de débriefing en “off” qui avait tout d’un “inn”. Pour éviter de raconter trop de bêtises, le ministre de l’Economie a en effet distribué un prospectus expliquant tout le bien qu’il fallait penser d’une situation pourtant catastrophique. Manifestement, Bruno Le Maire n’est même plus en position de pouvoir lui-même expliquer le drame de la situation.
Donc Bruno Le Maire a convoqué quelques journalistes pour leur expliquer qu’ils n’avaient absolument rien compris sur la situation économique du pays que nous évoquions hier : croissance en perdition, inflation au double de l’objectif fixé par les traités. En fait, nous n’avons rien compris : ce sont de très bons chiffres dont nous devons nous réjouir.
Donc, le discours inepte distribué par le ministre dit ceci :
Une croissance en berne ? Que nenni !
Nous ferons donc les 1 % de croissance prévus en 2023 par le gouvernement, avec deux bonnes nouvelles.
La première, c’est que la consommation des ménages redémarre et la seconde, c’est que l’investissement des entreprises augmente. Notre priorité absolue dans ce contexte reste, comme depuis le printemps dernier, la baisse de l’inflation.
Bruno Le Maire
Donc : nous ne ferons que 1% de croissance, mais c’est conforme aux prévisions, donc c’est bien ! Evidemment, où avions-nous la tête ? L’essentiel n’est pas de nous enrichir, mais de tenir les prévisions. Et pour le reste, pourquoi se plaindre, puisque la consommation et l’investissement se portent bien…
Et l’inflation à 4% ?
Avec Olivia Grégoire, nous avions annoncé que dès l’automne, les prix alimentaires recommençaient à refluer. C’est le cas. Nous devons continuer dans cette tendance.
Bruno Le Maire
Là encore, donc, la hausse des prix est importante, mais elle augmente moins vite. Voilà qui nous rappelle la fameuse inversion de la courbe du chômage annoncée par Hollande.
Bref, la situation est quand même meilleure que si elle était pire…
Ce ministre a-t-il un jour maîtrisé quelque chose en économie?
Sans négliger le fait qu’avec 4% d’inflation, le 1% de croissance se transforme en recession de 3% en terme de croissance réelle.
Le prix des pommes a doublé. Lemaire ne doit pas faire souvent les courses.
Pourtant avec 200 milliards de recette de TVA, il y a quelque marge de manoeuvre, mais voilà, la redistribution se fait vers les riches au travers de ristourne de cotisations sociales financer par la TVA.
Notre ministre des finances comme le gouvernement nous racontent des balivernes, pas besoin d’avoir fait l’École Nationale des A… pour s’en apercevoir. l’inflation provoque automatiquement une hausse des recettes de l’ensemble des taxes (TVA et autres.)