Jamais dans l’Histoire autant de richesses n’ont été produites, et pourtant les inégalités ne cessent de croître. Le nombre de millionnaires augmente, mais l’intensité de la compétition, les contraintes administratives et les bouleversements législatifs écrasent les marges des entreprises qui œuvrent sur le territoire national, lesquelles doivent sans cesse se montrer plus inventives pour préserver une part de bénéfices, et se trouvent dans l’obligation d’accroitre considérablement la productivité des salariés tout en diminuant les effectifs, ce qui contribue à une certaine forme d’aliénation.
La libre circulation des capitaux favorise les activités transfrontalières avec captation d’une partie importante des bénéfices par une petite élite capitalistique qui fait ses marges dans les paradis fiscaux. Puisqu’il est de notoriété publique que nombre de produits sont vendus à bas coût par les producteurs délocalisés dans les pays à faible coût de main d’œuvre à des sociétés offshores, et que celles-ci vendent les produits achetés à coût élevés aux distributeurs finaux. Il devient donc impossible de rémunérer correctement les salariés d’une société productrice. Et puisque le travail n’est pas rémunéré, les classes moyennes sont en régression dans toute la sphère occidentale. L’assiette des revenus imposés régresse, et le produit des impôts ne permet pas de couvrir les dépenses des États qui recourent de façon massive à l’endettement dans une spirale infernale.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
beaucoup, pour ne pas dire la majorité de la richesse en Occident est fabriquée à crédit, grâce à la planche à billets… C’est donc un peu factice…
C’est comme le Hamas dont les dirigeants, ultra-riches vivent dans le luxe au Quatar en Turquie ou en Arabie saoudite pendant que la majorité de la population gazaouie vit dans la précarité…
JF Tacheau semble faire partie des professions libérales dont il critique à juste titre le démantèlement organisé par l’Etat français.
J’ espère qu’il était tout aussi attristé, voire plus, lors de l’ouverture des frontières avec droits de douane réduits vers 2002, je crois, qui a contribué à la fermeture de centaines de sites industriels en France, les bourgeois des professions libérales de l’ époque n’ayant pas montré beaucoup de compassion avec les victimes des licenciements qui en furent la conséquence.
Vous avez raison les délocalisations ont été un drame pour la France, soit disant cela devait être compensé par la haute technologie française, nous allions vendre des Airbus et des satellites, mais les chinois vont se mettre à construire des avions de ligne et nous comprendrons que nos politiciens nous ont trompé.
L’état qui est censé protéger les plus faibles de la loi de la jungle, et bien est devenu un outil pour faire le contraire c’est à dire écraser les salariés et les entrepreneurs des PME par de la bureaucratie administrative kafkaienne avec une inflation de normes idiotes en plus de l’inflation monétaire et de la fiscalité criminelle au profit d’un état profond de hauts ponctionnaires parasites gaspilleurs des impôts du contribuable (pire que l’ancien régime monarchique). Et ceci en symbiose ou instigation d’une nébuleuse internationale de financiers prédateurs dont l’objectif n’est pas seulement économique et financier mais politique.
Objectif politique qui nous fera voyager dans le temps, c’est à dire un retour dans l’époque des pharaons.
Je remercie Jean François Tacheau pour cet article fondamental pour expliquer le cancer profond de la France dont le grand initiateur fut VGE qui blessa la France en 4 coups de poignard : 1/ collège unique = effondrement de l’éducation nationale 2/ IVG = effondrement de la natalité 3/ déficit publique toléré = drogue de endettement. 4/ regroupement familial et l’immigration de peuplement . L’irresponsable VGE donna le pouvoir aux énarques. La chimiothérapie anti cancéreuse devrait commencer par limiter le nombre de fonctionnaires élus au parlement.