Dans l’indifférence quasi-générale, les partenaires sociaux ont fini par conclure un accord sur les règles de gestion de l’assurance-chômage à compter du 1er janvier 2024. Dans la pratique, tout est négocié à la baisse, et les cadres continueront à cotiser sans ouvrir de droit correspondant. Surprise ? seuls les intermittents du spectacle s’en sortent bien.
Voici ce qu’il faut retenir de la négociation sur l’assurance-chômage, et de l’accord que la CFDT et la CFTC devraient signer :
Ouverture des droits
Pour ouvrir des droits, il faudra travailler cinq mois (au lieu de 6 actuellement) durant les 24 mois précédents. L’indemnisation minimale sera de 5 mois au lieu de 6 actuellement
Dégressivité maintenue
Pour les bénéficiaires d’une allocation journalière supérieure à 91,02€, la dégressivité est maintenue.
Les cadres bénéficiant d’une indemnité journalière supérieure à 91€ seront soumis à dégressivité, sauf au-delà de 55 ans (57 ans auparavant)
Mensualisation des droits
Les droits seront désormais liquidés sur la base d’un forfait de 30 jours. Les jours “manquants” (5 ou 6 selon les années) seront attribués aux fins de droits
Statu quo pour les intermittents
Les intermittents échappent aux coups de rabots…
Baisse du taux de cotisation
Les employeurs obtiennent une baisse du taux de cotisation 4,05% de la masse salariale à 4%
Ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2024, sous réserve que le gouvernement les étende.
J’ai la chance de n’avoir jamais touché le chômage (j’ai la quarantaine), et j’avoue ne pas y connaître grand chose.
Si à l’occasion vous pouvez faire une capsule sur la dégressivité pour les cadres, je suis preneur, car je ne vois pas de quoi il s’agit…
Merci pour tout les contenus que vous fournissez !
Très bonne idée de capsule…
On peut se demander en quoi la dégressivité serait plus pénalisante pour les cadres les plus âgés que pour les autres…
De toutes façons, on accumule les ruptures d’égalité en droit, il ne faut pas s’étonner que la révolte gronde.