A la veille de l’élection présidentielle du 16 novembre, Madagascar risque de connaître une nouvelle crise post-électorale. Le candidat opposant Auguste Paraina, membre du « collectif des 10 » a été interpellé hier à Antananarivo vers 17h30, il est accusé de « diffamation, propagation de fausse nouvelle et incitation à la haine ». Le « collectif des 10 » candidats réclame toujours le report de la date du scrutin à cause de nombreuses irrégularités. La porte-parole d’Andry Rajoelina, Lalatiana Rakotondrazafy, a pourtant déclaré qu’il n’y a aucune raison de reporter l’élection. Les prochaines heures vont être déterminantes, le risque d’affrontements semble non négligeable.
A la veille de l’élection présidentielle, le « collectif des 10 » persiste à croire en l’irrégularité de cette présidentielle et appelle ainsi les 12 millions d’électeurs à choisir la voie de l’abstention. Le collectif qui bénéficie du soutien de plus de 50 organisations de la société civile malgache, dénonce la partialité de la Haute cour constitutionnelle (HCC) et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), deux institutions dédiées selon eux à la réélection du président français sortant, Andry Rajoelina. A ce jour, ni la Communauté de développement des États d’Afrique australe (SDAC) , ni les partenaires de la Grande île (Union européenne, États-Unis, Royaume-Uni, Japon, Corée, Suisse) ne s’opposent au calendrier électoral : premier tour, le 16 novembre, le second tour, le 20 décembre 2023.
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Il semble que le scrutin électoral et le suffrage universel soient des mécanismes qui ne fonctionnent plus démocratiquement ?? comment reformer nos systèmes politiques ??