Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’élection de Javier Miley, perçu partout comme un populiste de droite, ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme dans le monde, tout en inquiétant certains alliés de la Russie sur le continent sud-américain. Ce n’est pas tant les mesures économiques que le nouveau président argentin entend prendre, notamment pour lutter contre l’hyperinflation, qui sont à la base de ces craintes. Ce sont en réalité les orientations de politique internationale de la « nouvelle Argentine » qui posent question. Miley ne serait-il pas l’instrument des États-Unis pour reprendre en main des pays qui sont sortis de l’influence américaine, au mépris de la doctrine Monroe ? En d’autres termes, quel est le risque que l’Argentine de Miley engage des conflits, notamment avec le Brésil, sur commande des Américains ? À la lumière de ce qui s’est produit en Ukraine, c’est une hypothèse qui n’est pas prise à la légère en Russie et il est donc intéressant de la prendre en considération au plan géopolitique. Les libertariens rejettent l’autoritarisme, l’Étatisme, la guerre, le militarisme et le nationalisme, mais tous n’adhèrent pas totalement à cette philosophie. Il faudra donc suivre avec attention les actions diplomatiques de Miley dans les mois qui viennent.
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
La Grande-Bretagne a refusé de discuter avec le nouveau président argentin Javier Miley d’une révision du statut des îles Falkland (Malvinas). « C’est une question tranchée depuis longtemps… La position des îles Falkland a été déterminée il y a longtemps, et elle ne changera pas », rapportent les médias citant le représentant officiel du Premier ministre Rishi Sunak.
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Très bon article russe à lire !
ça me rappelle ma jeunesse il y a 40 ans quand il y avait des vrais journalistes en France.
Seul bémol, le journaliste russe dit que faute de reprendre les malouines, Javier Miley risque d’attaquer le Brésil.
Pas besoin des maloines !!! En cas d’échec de sa politique il fera comme tout les monde !!! Il détournera l’attention des argentins en provoquant une crise avec le Brésil.
LA guerre des Maloines, c’est Teacher qui allait perdre les élections qui a mis un maximum d’huile sur le feu pour avoir une bonne guerre contre une dictature de généraux a out de souffle qui avait besoin d’une bonne guerre pour tenter de sauver leur régime.
Le tout comme d’habitude pour le plus grand profit de qui ?
Je vois mal l’Argentine, pays de 45 millions d’habitants complètement ruiné, attaquer le Brésil plutôt en forme et fort de 215 millions d’individus. Même avec l’aide yankee, dont on se rend compte jour après jour de sa redoutable inefficacité, ce serait de la folie pure.