Du 30 novembre au 12 décembre dernier s’est tenue la COP 28, à Dubaï, capitale des Emirats arabes unis. Son président était le ministre des technologies et des industries avancées de cette fédération, Ahmed al Jaber – par ailleurs et, serait-on tenté de dire, plus prosaïquement, directeur général de la compagnie pétrolière de son pays, l’Adnoc : un véritable défi, donc, un peu comme si l’on demandait à un charcutier de vendre du poisson. Ainsi, pour la première fois, la conférence a résolu d’exclure définitivement les énergies d’origine fossile, ce qui, on s’en doute, sonne bizarrement dans le golfe Persique.
Plusieurs décisions ont été prises : tripler – oui, tripler – la capacité de production d’énergie renouvelable d’ici 2030, dans six ans. Accélérer l’élimination progressive de l’électricité produite à partir du charbon. Ainsi, l’Allemagne, devenue troisième économie mondiale devant le Japon, déjà privée du gaz russe, devra renoncer à ses mines de charbon, et avec elle la Pologne. Accélérer la mise en place de systèmes énergétiques à zéro émission en utilisant des combustibles à zéro teneur en carbone, avant ou vers 2050, dans une quinzaine d’années donc.
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Il y a un grand décalage entre la réalité du monde et les rêveries des COP et du GIEC. L’abandon des énergies fossiles est condamner les pays sans énergie nucléaire à la misère et la mort, cela va dans le sens du projet malthusien de dépopulation des Bill Gates et autres Rockfeller.