Dans la suite de notre série sur le making-of de l’information par le Courrier, nous évoquons aujourd’hui le traitement du dossier ukrainien dans nos colonnes par et avec Edouard Husson…
Comme le rappelle Edouard, nous avons privilégié une analyse systématique du rapport de force, en nous tenant à l’écart des jugements moraux. Soulignons-le, les relations internationales ne sont pas une affaire d’éthique, mais d’affrontement et de conflit des volontés, comme disait Kant. C’est le narratif néo-conservateur américain qui confond (malicieusement) l’histoire avec un combat du Bien contre le Mal.
Comment être étonné du désastre de la diplomatie française quand nos gouvernements (depuis le traitre Sarkozy) suivent les néo-cons faucons et en réalité vrais c…. Quand Sarkozy Félicite Israël de l’élimination d’un chef palestinien en 2012 Mohamed Merah assassine les juifs et des militaires. Quand Hollande engage la France contre la Syrie nous avons le Bataclan en 2015 et Nice en 2016. Aujourd’hui à cause de MacRon des extrémistes musulmans poignardent dans la rue. Comment ce fait il que personne pointe du doigt la responsabilité de notre politique au proche orient ?
La moralisation de la vie publique (et pas seulement à l’international) est préoccupante. Philippe Némo, dans “La France malade du socialisme”, y voit un signe majeur de totalitarisme. En effet, quand l’Etat impose sa “morale” à la liberté de conscience, difficile de lutter.