Beaucoup de Français croient naïvement qu’ils disposent d’un droit naturel à une retraite en échange des cotisations qu’ils versent tout au long de leur vie professionnelle. Illusion d’un droit au salut éternel garanti par l’Etat Providence, cette institution sacrée que l’héritage post-marxiste a substitué à l’Eglise. Et beaucoup de Français sont aussi convaincus que, contrairement à la capitalisation, la répartition ne peut pas faire faillite. Sauf que l’effondrement de la natalité va durcir le problème déjà connu du trop grand nombre de retraités pour un nombre sans cesse moins importants de cotisants : promettre le versement des retraites après 2050 devient une parfaite imposture démagogique. On vous explique pourquoi.
Nous avons abondamment parlé, depuis plusieurs mois, d’ailleurs, des problèmes posés par le décrochage de la natalité. Le bilan démographique 2023 que nous évoquons aujourd’hui le souligne, le martèle, et répète que les complotistes n’étaient pas loin de la réalité en annonçant que l’injection massive d’ARN produirait ce résultat.
Mais, au-delà des causes plus ou moins crapuleuses du phénomène, reste ses conséquences douloureuses, en particulier en matière de retraites. Il va devenir très difficile de préserver un système à 35 heures par semaine pendant moins de 45 ans de cotisation, un refus de l’immigration, un maintien du niveau des retraites, si la population s’effondre. La retraite par répartition a en effet besoin, au minimum, d’un maintien de la population. Une baisse démographique la condamne rapidement à la disparition.
Ne manquez pas les capsules et les articles que nous allons consacrer, à partir de cette semaine, aux risques qui pèsent sur votre retraite désormais.
Piller ses gosses pour se payer du bon temps est juste immoral.
Vous n’avez pas l’impression que le premier pilleur, c’est l’Etat?
Il n’est pas utile de lancer, en plus des autres conflits, une guerre entre générations.
L’objectif est de virer cette caste d’incapables et de remettre l’économie (et le reste…) en ordre de marche.
Merci Monsieur Veraghe de tenir ce dicours realiste que la majorité des français ne veut pas entendre.La retraite vécue comme un du ainsi que la sécu sont des totems intouchables dans ce pays biberonné aux “droits à”aux sacros saints “zaquis sociaux”,dans ce pays étatiste et collectiviste,corporatiste .Les françsis s imaginent que leur cotisations payent leurs pensions et n ont aucun probleme à aller frapper tous les mois à la porte de leurs enfants(quand ils en ont)pour leur réclamer leur retraite et osent appeler cette spoliation légale la solidarité intergénerationnelle!Seule une géneration pourra profiter de ce Ponzi,les autres auront les yeux pour pleurer.Quand l esperance de vie augmente,la natalité baisse,le chomage augmente,la croissance baisse l équation de la retraite par répartition est intenable!mais quand on ne veut pas voir ou comprendre….
Vécu comme un du je ne sais pas mais il y a tout de même un niveau élevé de cotisation prélevée où c’est clairement écrit retraite de base et retraite complémentaire…
C’est une cotisation pas un impôt. C’est bien supposé à un moment donné servir à quelque chose en retour.
Qu’on me dise que c’est KO pour moi la retraite pas de problème mais dans ce cas qu’on ne me demande plus de cotiser non plus et je vais très bien géré ça moi-même de mon côté comme un grand. Mais on ne peut pas me dire c’est KO mais paie pour les autres ; par contre toi t’auras rien.
C’est une chose de prendre les gens pour des cons ça en est une autre de leur la mettre bien profond en plus.
Se payer du bon temps n’est pas une phrase approprié lorsque l’on a travaillé dans le bâtiment ou en maison de retraite, au service à la personne, en usine, ripper etc… ceux pour qui l’espérance de vie est moindre. Comment les retraités agricoles peuvent-ils avoir une retraite aujourd’hui? (1,5% des actifs aujourd’hui, 7,1% il y a 40 ans). J’ai l’impression qu’au courrier des stratèges il n’y a aucune imagination. le monde de demain n’aura rien à voir avec celui d’aujourd’hui, et il faudra penser autrement l’économie. le libéralisme, le système monétaire est à sa fin.
C’est pas qu’on manque d’imagination, c’est que vous achetez sans méfiance le rêve qu’on vous vend, alors que c’est un enfer qui vous attend. Prenez de la distance avec la fumette gauchiste, bon dieu.
Que vient faire le libéralisme là-dedans ?
C’est fort ça quand même…
Si on était dans un état libéral la retraite c’est vous qui la géreriez tout seul pas l’état rigolo.
L’état gérerait éventuellement un minima type de retraite de base mais le reste ce serait à chacun de prévoir.
Peut-être vouliez vous dire arrêtons le social communisme ?