L’intervention d’Emmanuel Macron à Davos, hier, a eu un mérite : elle a dévoilé, comme nous le disions ce matin, des aspects de son programme que ses logorrhées pédantes dissimulent en France. En particulier, Emmanuel Macron a profité de son discours devant le grand manitou du Great Reset pour épingler le malaise des classes moyennes devant une mondialisation dont elles sont les grandes perdantes. Mais, à court d’idées, il a imploré les grandes entreprises présentes à Davos de bien vouloir créer des “good jobs”, intéressants et bien payés. A votre bon coeur, messieurs dames !
C’est la bizarrerie du macronisme.
En France, sa parole imprime peu, et de moins en moins, en partie à cause d’un problème d’expression : ses longues phrases épiques ennuient le public et obscurcissent largement sa visée intentionnelle. Il est paradoxalement meilleur à l’étranger, loin des “rien” et des “Gaulois réfractaires”, au milieu de la caste mondialisée.
Donc, à Davos, Emmanuel Macron a clairement dit que les classes les plus défavorisées et les classes moyennes n’adhéraient pas à une mondialisation productrice de précarité et d’emplois mal payés. Avec une certaine clairvoyance, il a identifié l’une des difficultés contemporaines : le sentiment de déclassement qui parcourt une société occidentale bousculée par la révolution numérique.
Le plus dur reste évidemment à trouver les solutions.
Sur ce point, Macron sèche franchement. Il a exhorté les grandes entreprises mondialisées à créer des emplois plus intéressants et mieux payés. Voilà qui ressemble à des propos de gala de charité. C’est un peu court, jeune homme ! et surtout cela risque de laisser le peuple sur sa faim.
Nous reviendrons ce soir et demain sur le forum de Davos, et tout particulièrement sur le programme de Macron dévoilé…
De mémoire, ce n’est pas la première fois qu’il fait ce coup-là, se faire l’écho de la résistance des Français dont il se f… royalement dans sa politique.
La classe moyenne est un indice de bonne santé pour une société. L’Espagne d’avant la guerre civile avait 2 classes une classe infime très riche et une immense classe de pauvres, le général Franco avait pour ambition de créer une classe moyenne, il pu amener son pays à une transition démocratique et échapper au totalitarisme communiste.
Qui se souvient des cahiers de doléances du temps des gilets jaunes, dont Macron a utilisé les feuilles pour s’essuyer les fesses ?
Merci pour l’information, on se demandait où était les cahiers de doléances ?
C’est pas qu’il peine à trouver des solutions. C’est juste qu’il s’en fout comme de l’an 40.
https://wp.me/p4Im0Q-6aU – « JdG N° 119 – Jr + 744) – L’éduc nationale est mal enseignée. On s’y prend les pieds au nom du privé (on se demande bien de quoi)
Macron ne travaille que pour sa caste parisienne, maximisant entre soi son pouvoir sur la population pour faire de plus d’argent. Toujours plus d’impôts et d’investissements étrangers. Comment pourrait-il comprendre une classe moyenne qui cherche à réussir économiquement par son propre travail?