Quelques années après la sortie de l’Union européenne décidée par le peuple britannique – à vrai dire, essentiellement les Anglais, contre l’avis des Ecossais, des Gallois et des Nord-Irlandais, mais les Anglais sont tellement plus nombreux que la sortie a été décidée quand même – les commentaires, de ce côté-ci de la Manche, donnent aux peuples restés dans l’Union l’impression que ce choix a été catastrophique, que l’économie britannique souffre terriblement de ce vote. Ne nous contentons pas des rumeurs, essayons d’y voir clair sur la base de données objectives.
D’abord, il faut rappeler une chose très importante : le Royaume-Uni n’a jamais totalement appartenu à l’Union européenne, mais plutôt a continué d’appartenir à la Communauté Economique Européenne, c’est-à-dire à l’institution précédente, celle d’avant le Traité de Maastricht.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Nous avons l’exemple du Brexit qui nous encourage à marcher vers le Frexit.
Les deux modèles sont différents. Aucune comparaison possible entre sortie UK et sortie France.
Je ne dis pas que cela ne pourrait pas marcher mais s’inspirer du Brexit serait dramatique à plusieurs niveaux. Nous sommes impactés par la monnaie pas eux. Le Commonwealth est quand même un avantage pour le RU.
Si la France quitte l’UE, l’UE éclate, on nous ferait une misère terrible pour nous faire payer l’addition. Il faudra donc se préparer bien avant que cela n’arrive pour être armé à tous chocs économiques et géopolitiques